01/03/2013
GUADELOUPE : Editorial du journal "Travayè é Péyizan"
- Au moment où les représentants du pouvoir colonial dans notre pays, élus de divers bords, s’affairent autour de « l’évolution institutionnelle », bavardent sur « l’évolution statutaire de la Guadeloupe », multiplient la tenue de « congrès des élus » ;
- Au moment où le gouvernement français, à la solde du FMI, de la Banque centrale européenne, de l’Union européenne, est en train de démanteler la nation française et les services publics à travers sa « Réforme territoriale », est en train de poursuivre l’invasion du Mali ;
- Au moment où certaines organisations qui prétendent être du coté des travailleurs et du peuple veulent nous faire croire que les instituions françaises sont un passage obligé pour accéder à la souveraineté nationale ;
La question du combat pour « On dot Gwadloup » pour « Déchouké la pwofitasyon »et des moyens pour y parvenir est plus que jamais à l’ordre du jour.
La présence de l’Etat français en Guadeloupe c’est la répression judiciaire qui frappe les dirigeants syndicalistes dans l’exercice de leurs activités et prérogatives.
Ce sont des assassinats chaque fois que le peuple se soulève contre la situation qui lui est imposée, exemple les 100 morts lors des événements de 1967, 4 morts en février 1952.
C’est l’empoisonnement des guadeloupéens et de leur sol.
C’est l’accaparement de nos ressources par les multinationales françaises (problème de l’eau). Ce sont les nombreux petits entrepreneurs exclus des marchés ou réduits à la sous-traitance en 3 ème ou en 4 ème rangs, les grandes entreprises françaises et européennes raflant tous les marchés.
C’est enfin le non-respect des engagements pris : à commencer par les Accords Bino et du 4 mars 2009....
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