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dimanche 31 mars 2013

L’Irak dix ans plus tard

                              

L’Irak dix ans plus tard

L’héritage de la « guerre au terrorisme » est la mort de la liberté
Il y a dix ans aujourd’hui, le régime Bush envahissait l’Irak. On sait que la justification pour l’invasion n’était qu’un paquet de mensonges orchestré par le régime néoconservateur de Bush afin de tromper les Nations Unies et le public étasunien.
Le secrétaire d’État de l’époque, le général Colin Powell, a regretté avoir été utilisé par le régime Bush pour tromper les Nations Unies avec de faux renseignements, ce que les régimes de Bush et Blair savaient. Mais les ignobles médias, ces pressetitués, ne se sont toujours pas excusés auprès du peuple étasunien pour avoir servi le régime corrompu de Bush et son ministère de la Propagande et du Mensonge.
Il est difficile de bien discerner le plus abject : le régime corrompu de Bush, les pressetitués qui l’ont rendu possible ou le régime corrompu d’Obama qui refuse de poursuivre le régime Bush en justice pour ses crimes de guerre sans équivoques, ses crimes contre la Constitution et le droit législatif étasuniens, ainsi que ses crimes contre l’humanité.
Dans son livre “Cultures of War”, l’éminent historien John W. Dower observe que les actes de guerre concrets perpétrés par les Japonais au XXe siècle ainsi que la présidence impérialiste de Bush au XXIe siècle « nécessitent une analyse comparative des crimes de guerre, de la torture et des autres transgressions. Le passé sombre du Japon impérial a laissé une marque indélébile sur l’honneur et la renommée du pays et il reste à voir combien de temps la réputation des États-Unis sera ternie. À cet égard, les planificateurs de guerre de l’administration Bush ont beaucoup de chance d’avoir été capables d’échapper à toute forme d’enquête formelle sérieuse, nullement comparable à celle effectuée par les puissances alliées vis-à-vis du Japon et de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. »
Dower cite Arthur Schlesinger Junior ; « Le président Bush a adopté une politique “d’autodéfense par anticipation” terriblement très similaire à la politique employée par le Japon impérial à Pearl Harbor à une date qui vivra dans l’infamie, comme l’a affirmé un ancien président étasunien. Franklin D. Roosevelt avait raison, mais aujourd’hui, ce sont les Étatsuniens qui vivent dans l’infamie. »
Les Étasuniens paient des sommes considérables pour continuer à vivre honteusement dans l’infamie. Joseph Stiglitz et Linda Bilmes ont calculé que la guerre d’Irak a couté aux contribuables étasuniens 3000 milliards de dollars. En fait cette estimation est encore optimiste. La dernière étude conclut que la guerre pourrait en réalité coûter aux contribuables étasuniens le double de ce qui est avancé.
Afin de payer les profits qui se sont acheminés dans les poches du complexe militaro-sécuritaire étasunien pour ensuite devenir des contributions politiques, les Étasuniens risquent de perdre leur sécurité sociale, leur assurance-santé et toute la cohésion sociale assurée par le système de sécurité sociale.
Le coût humain de l’infamie étasunienne en Irak est extraordinaire : 4,5 millions d’Irakiens déplacés, au moins un million de civils tués, laissant des veuves et des orphelins, une classe professionnelle qualifiée qui a déserté le pays, une infrastructure en ruine, une cohésion sociale détruite par le conflit entre sunnites et chiites provoqué par Washington et sa destruction du gouvernement de Saddam Hussein....
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