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jeudi 30 juin 2022

L'Humanité - l’article bidon publié par le Point accusant Raquel Garrido et Alexis Corbière le 30.06.2022

 

5 h 
Une semaine après l’article bidon publié par le Point qui accusait le couple de députés FI Raquel Garrido et Alexis Corbière d’employer illégalement une femme de ménage sans papiers, l’affaire prend une tournure politique. Si le couple a déposé deux plaintes, contre le journaliste pour diffamation et contre X pour faux et usage de faux, Aziz Zemouri a fait de même. Cette fois à l’encontre d’un ex-policier des renseignements et surtout contre Jean-Christophe Lagarde adversaire de Raquel Garrido à la députation.

RN = EXTRÊME-DROITE (point barre)..le 30.06.2022

 Les Canards enchaînés

Yves Faucoup 1 h 
Peut être une image de 3 personnes, personnes debout et costume

RN = EXTRÊME-DROITE (point barre)
“Que ‘le nouveau monde’ politiquement décérébré et le ramassis de collabos que sont devenu les LR, pourtant censé être issus du gaullisme, en prennent de la graine”, voilà comment un député s’est exprimé pour dénoncer l’accord qui se profilait entre LR et RN pour écarter le candidat de la NUPES, Eric Coquerel (LFI) à la tête de la commission des finances de l’Assemblée Nationale. Cette déclaration fera date dans l’histoire car Charles de Courson qui l’a prononcée refusait d’être élu avec les voix du RN et considérait comme inadmissible l’alliance LR-RN sur son nom. On savait que cet élu de centre-droit était capable de prendre des positions inhabituelles venant de son camp et courageuses mais là il a fait fort, retirant sa candidature pour que Coquerel soit élu.
Il avait précisé au préalable : “Fils de résistant, petit-fils de l’un des députés ayant refusé de voter les pleins pouvoirs à Pétain”, il ne supportait pas de bénéficier du soutien de l’extrême-droite. Ce qui en dit long sur ce que le RN continue à représenter non pas seulement pour les Antifas mais pour des démocrates et républicains. Notons en passant que le doyen de l’Assemblée, membre du Rassemblement National, n’a pu s’empêcher de livrer sa propagande pro-Algérie française pour le discours d’ouverture de la législature, le 28 juin, puis dans les couloirs de l’Assemblée. Autre preuve, si nécessaire, du fait que le RN est bien ancré dans l’extrême-droite, malgré le déni permanent de certains de ses cadtes. YF

Contribution du Bureau national du POI du 25 juin 2022

 

✊ Contribution du Bureau national du POI 25 juin 2022 ✊
Que Macron et toute sa politique soient impopulaires et rejetés, n’est pas une nouveauté.
Dès 2017, son élection représentait à peine 18 % des électeurs inscrits au premier tour. Et encore, il lui fallait la manipulation politique (inaugurée par Mitterrand) d’un pseudo front républicain pour battre une pseudo extrême droite. Déjà à l’époque, personne, pas même Macron, ne pouvait croire qu’il s’agissait d’une adhésion populaire à son programme.


Courte chronique du dernier jour du mois de juin en l’an de très très grande décrépitude vingt-deux....par Julie d'Aiglemont

 

Une chronique peut en cacher une autre. Celle-ci est brève...
Courte chronique du dernier jour du mois de juin en l’an de très très grande décrépitude vingt-deux.
Où il est question d’une manœuvre qui échoua…
Les Haineux étaient fort dépités. La charge très convoitée de la présidence de la Commission des Cassettes leur échappa, quoiqu’ils eussent œuvré tant et plus auprès des Ripoublicains pour obtenir ce qu’ils pensaient leur revenir de droit.
Ils étaient entrés par la grande porte à la Chambre Basse, ils avaient la veille grâce aux suffrages des Dévots de la Rhainaisance obtenu deux vice-présidences, ce qui était chose inouïe. Les Gazettes relatèrent l’affaire avec la plus grande mansuétude. Ces soudards n’entendaient point s’arrêter en si bon chemin. Ils se sentaient le vent en poupe. Les Raipoublicains avaient pour eux les yeux de Chimène. On l’emporterait ! Las ! Le vicomte de Poursuivon, qui n’avait point cédé au renversement des valeurs au Royaume du Grand-Cul-par-dessus-Tête, ne le permit point. Il retira sa candidature au troisième tour de piste, de telle sorte que ce fut l’Insoumis monsieur Coquerelus qui emporta la mise. Le Sieur de l’Etanguille, s’y voyant déjà telle la brave Perrette, comptant en lieu des veaux, vaches, cochons et autres bestioles de l’ingénue, tous les secrets inavouables qui lui assureraient un confortable viatique et un formidable entregent, en fut pour ses frais. Il ameuta le banc et l’arrière-banc de sa Faction, hurlant haut et fort que c’était là chose scandaleuse. Avec ce Coquerelus, c’étaient les hordes rouges qui envahissaient la Chambre Basse ! Le pays était en danger ! Le jeune vicomte de Barretoidela joignit sa voix au concert des pleureuses. « Comment, se plaignit-il amèrement, les Raipoublicains ont donc préféré accorder leurs suffrages à un Infâme Rouge plutôt qu’à notre excellent vicomte de l’Etanguille, Haineux de son état et disciple du Grand De Gaulle ? ». Il ne se trouva aucun gazetier pour faire remarquer à l’inconséquent vicomte qu’il avait brillamment gagné au Grand Prix des Oxymores, ce concours qui se jouait chaque jour en Startupenéchionne depuis que Notre Enmêmetantique Monarc avait pris place sur le trône.
Les Haineux coururent dans les salons de l’Hôtel de Céniouze, s’épancher auprès de la courtisane madame de Sanvatenguerre. « C’est une catastrophe, une calamité, un cataclysme, une malédiction, un nuage de sauterelles rouges ! » se lamenta l’un d’eux. « Mon cher, minauda la gazetière, n’exagérez-vous point ? ».
Les Haineux étaient devenus par l’onction royale gens respectables. Les Insoumis et toutes celles et ceux de la Sénestre qui commettaient la folie de les suivre étaient par la même onction inversée – on appelait cela une malédiction - voués aux gémonies. Tel ce jeune Rien de monsieur Boyardus qui avait refusé de saluer un Haineux. Il était couvert d’opprobre.
Le vicomte du Dard-Malin, qui s’y entendait mieux que personne dans cette inversion des valeurs, avait claironné que Notre Sanglant Jupithiers obtiendrait une majorité à la Chambre Basse pour bouter hors du pays tous les pauvres bougres – il fallait entendre par là celles et ceux qui n’étaient pas encore morts noyés dans la triste Méditerranée – et faire une chasse sans merci à tous les gueux qui oseraient protester contre les ordres impériaux.
Ce fut le moment où le vicomte de Montaupatelin, qui avait pansé ses plaies après le fort peu glorieux épisode de la Dégringoledada, sortit de ses terres afin de proposer à Notre Petit Shadock ses services. Il avait établi son camp auprès de son cornet magique pour être prêt à le saisir dès lors que Sa Grandeur Amoindrie lui ferait signe. Il se déclarait fort confiant.
Illustration toujours géniale de Bridget Jaune
Peut être une image de 1 personne et texte qui dit ’RATÉ!’

Chronique du vingt-neuvième jour du mois de juin, en l’an de très très grande décrépitude vingt-deux par Julie d'Aiglemont

 

Vous l'attendiez avec impatience. Les miasmes micronniques tels des B52 m'ont quelque peu ralentie..mais la voici, longue et copieuse.
Chronique du vingt-neuvième jour du mois de juin, en l’an de très très grande décrépitude vingt-deux
Où il est question de ce qu’il advint des manœuvres royales pour se maintenir sur le trône…ainsi que de fulgurantes mais néanmoins bien commodes crises d’amnésie..
Oncques sous les ors de la Chambre Basse on n’entendit discours plus ranci, aux âcres et infâmes relents. Le vingt huitième jour de ce mois de juin de l’an vingt-deux, le doyen d’âge de cette digne assemblée, un Haineux dont nous ne retiendrons pas le nom, il ne le mérite point, régala celles et ceux de sa Faction, ainsi qu’à n’en point douter celles et ceux de la coalition impériale, l’En-Sang-Bleu, sans oublier les Raipoublicains, de ses vieilles et méchantes lubies nostalgiques de la Colonisation de l’Aljazair, du temps où l’on pouvait secouer le burnous et s’adonner avec joie à la gégène. Il reçut des ovations et s’en alla se répandre ensuite devant des gazetiers avides : « je ne sais pas si l’Ohaesse a commis des crimes, je sais que notre armée n’en a point commis ». Madame la ChatelHaine de Montretout déclara pompeusement que tout cela était fort bon et fort conforme aux principes de la vieille République, laquelle avait une fois de plus trépassé sous l’outrage. La bonne dame de Montretout avait semblait-il quelques oublis de mémoire. Elle n’avait plus souvenance que les spadassins de l’Ohaesse, fort prisés de son père, le vieux baron de Nacunoeille, avaient pratiqué moult et moult crimes, et qu’ils avaient même attenté à la vie de Charles 1er dit Mon-Général. Mais tout cela était oublié. On était au Royaume du Grand-Cul-Par-Dessus-Tête. Le nouveau nom de la Faction Impériale, la Rhainaisance, s’étalait avec éclat et on en sentait toutes les nuances s’épanouir à la Cour.
Ainsi la duchesse du Pic Vert-Marron fut-elle adoubée par ses pairs, avec la complaisance des Haineux, afin de succéder au très regretté duc d’Anfer, à la présidence de la Chambre Basse. C’était là une belle récompense pour cette Dévote qui avait tant œuvré pour la quiétude de Notre Turpide Freluquet, au temps où le Sieur de Grobras et ses frasques avaient menacé de faire choir le trône.
Les Haineux espéraient sans nul doute un retour de bons procédés. Le petit duc de Barretoidela, qui eût bien aimé être ChatelHain à la place de la ChatelHaine, courait tous les salons des gazettes pour affirmer que la présidence de la Commission des Cassettes devait revenir à l’un des leurs, le Sieur de l’Etanguille, afin que les petits et grands tripatouillages des uns et des autres continuassent d’être bien tenus secrets. Au lieu de quoi, il était grand danger que les Nupésiens n’y nommassent un Insoumis, monsieur Coquerelus, dont la probité était telle qu’elle était une véritable menace, pire une déclaration de guerre. Que n’était-ce donc ce brave Cadet Ruissellus qui briguât cette charge ? On eût pu faire une exception. Ce Cadet, qui variait d’opinion sur le Roy cent fois le jour – souvent Cadet varie, bien fol qui s’y fie – était pain béni pour la Dextre et les Haineux. Il ne manquait jamais une occasion de se démarquer des Nupésiens. Tantôt ne s’était-il point dérobé au portrait officiel de leur cohorte sur les marches du péristyle de la Chambre Basse, prétextant benoitement qu’un attroupement de gazetiers l’en avait empêché ? Madame Degoisus, une gazetière qui n’avait point la langue dans sa poche et qui n’avait pas prêté allégeance comme ses pairs à Sa Poudreuse Arrogance, se gaussa fort de ce Cadet, en faisant savoir qu’il eût été plus vraisemblable de faire accroire qu’il avait été pris par un mascaret sur la Seine.
Depuis l’Empire des Amériques, une funeste nouvelle pour les femmes était parvenue. Les vieux barbons séniles et les aigres douairières que Donald le Dingo avait laissé en navrant héritage de son règne calamiteux décidèrent que les femmes ne pourraient désormais plus décider d’elles-mêmes si d’aventure elles avaient été engrossées. En vertu d’une synecdoque toute religieuse, elles n’étaient que des ventres à féconder. La chose ne laissa de glacer chez nous tant on savait les droits chèrement acquis par les Riennes à la merci des ardeurs patriarcales. Les Insoumis avaient par deux fois tenté de faire inscrire ce droit imprescriptible des femmes à disposer d’elles-mêmes dans les lois fondamentales de la vieille République. Les Dévots ainsi que la Dextre s’y étaient opposés. La petite duchesse de la Gerbée, tout auréolée de son succès, eut une belle crise d’amnésie. Voulant se hausser du col, elle convoqua un parterre de gazetiers pour annoncer en fanfare que sa Faction la Rhainaisance allait œuvrer pour graver dans le marbre des lois de la République ce droit des Riennes sur elles-mêmes. Las ! son succès fut de courte durée. « Que faisiez-vous en l’an dix huit et en l’an dix-neuf ? » fut-il rétorqué à cette emprunteuse par madame Panotus. « Vous preniez les bains ? Qu’à cela ne tienne, madame, joignez-vous à nous, nous œuvrerons de concert. » Et de joindre le geste à la parole afin que la chose se fît.
C’était sans compter avec le duc de la Béarnaise qui fit savoir que cela n’était point entendable. De telle sorte que les Dévots rentrèrent sagement dans le rang. Comme ils n’avaient pas plus de cervelle et de jugeotte que leurs prédécesseurs, voire qu’ils étaient encore plus enclins à toutes les trahisons, fussent-elles contre leur gente pastourelle la petite duchesse, nul ne songea plus qu’à empêcher ces maudits Insoumis d’obtenir quelques charges à la Chambre Basse. Au diable les droits des Riennes !
Notre Turpide Bibelot avait confié les affres de former un nouveau gouvernement à son âme damnée, la grande-duchesse de la Très-Bornée dite aussi la Bien-Nommée. Au train où allaient les choses, on pouvait croire que cette bonne dame mettait en pratique le vieil adage populaire « on prend les mêmes et on recommence ». La duchesse du Beuffe-Mironton, quoique battue au Tournoi, se répandait en conseils des plus compassés sur les masques, lesquels faisaient leur grand retour en même temps que les miasmes micronniques. Sa commère madame Anne-Aumalie de Grande-Chevaline, qui se trouvait dans le même cas, faisait passer des vessies pour des lanternes, en tentant de faire accroire que les riches étaient dans le besoin, tandis que les pauvres nageaient dans l’aisance. Le baron de l’Amer, Chambellan à l’Economie, se prenait pour un illusionniste. Il annonça avoir augmenté «en même temps » les aides pour payer son loyer et les loyers eux-mêmes, de telle sorte que les Riens et les Riennes à qui la chose eût du profiter se voyaient en fait plus pauvres de dix sept écus le mois. Pour calmer l’ire populacière, la Porte-Mensonge du gouvernement, la duchesse de la Grégaire, annonça que l’on ferait l’aumône aux plus nécessiteux d’un billet à ordre de cent écus. Les Dévots se congratulèrent. C’était là chose admirable que la charité.
Pendant ce temps, Sa Grandeur Enneigée batifolait avec Sir Baurisse The Yellow et quelques autres grands de ce monde. On se congratulait, on ripaillait au pied des Alpes bavaroises - lesquelles en avaient vu d’autres, on prenait des poses avantageuses. Notre Poudreux Garnement, qui avait laissé tomber l’habit et se faisait voir en simple pourpoint, s’en alla, sous les yeux des peintres officiels ayant reçu leur sésame – ces coquins s’empressèrent, alors qu’on ne leur avait rien demandé, d’immortaliser la scène- se pendre aux basques de Sir Joe du Bidon, interrompant grossièrement ce dernier déjà en grande conversation, afin de lui narrer par le menu ce qu’il venait d’entreprendre. Sa Juvénile Forfanterie oubliait que Sir Joe n’était point Donald son grand ami, et qu’il était vain de vouloir les confondre. Dans les propos très satisfaits de Notre Neigeux Tartarin, il était question de ce naphte, que l’on vendait à prix d’or aux Riens et aux Riennes pour le plus grand bonheur des spéculateurs, et d’une demande fort inouïe présentée par Celui-Que-l’Univers-Nous-Enviait aux potentats des principautés d’où provenait le dit naphte. Ces derniers étaient dans le plus grand des embarras et ils le firent savoir.
Il n’était qu’en Startupenéchionne, au Royaume du Grand-Cul-Par-Dessus-Tête, que le Roy avait encore quelque entregent parmi sa Cour d’obligés. Sitôt passées les frontières, Sa Bouffonne Suffisance était la risée du monde.
Illustration géniale Bridget Jaune
Peut être une image de 1 personne et position debout