En 2019, le Qatar a annoncé au monde entier des mesures pour normaliser les conditions de vie et de travail des travailleurs étrangers mobilisés sur les chantiers de la coupe du monde de football. Les réformes promulguées en août 2020 par Doha visent et annoncent la fin de la kafala (système de parrainage qualifié d’esclavage moderne) et l’instauration d’un salaire minimum.
Ces mesures, qui répondaient à la crise ouverte en 2014 après les révélations de la presse et la plainte déposée par les syndicats pour demander une commission d’enquête, ont été accompagnées et préparées avec l’OIT (programme de coopération technique BIT/Qatar). Ces annonces ont été saluées par le BIT et dans le monde entier.
Blast diffuse le témoignage exceptionnel d’un haut fonctionnaire qui a pu observer de l’intérieur la façon dont la crise a été pilotée et gérée. Il dénonce une entente entre l’OIT et le Qatar, qui s’est faite sur le dos des travailleurs (et des morts) engagés sur les chantiers des stades de la compétition.
Un document à découvrir en exclusivité sur et pour Blast, avant une conférence organisée demain mercredi à Genève, face à la presse et à la communauté internationales.
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