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samedi 31 août 2013
Intervention en Syrie: une partie de l'opposition veut qu'Hollande fasse voter le parlement, comme Obama
Intervention en Syrie: une partie de l'opposition veut qu'Hollande fasse voter le parlement, comme Obama
Le HuffPost | Publication: 31/08/2013 21h35 CEST | Mis à jour: 31/08/2013 23h12 CEST
SYRIE - Barack Obama a affirmé sa détermination à frapper la Syrie pour "punir" le régime de Bachar al-Assad suite à l'utilisation supposée d'armes chimiques. Il a pour autant choisi samedi 31 août de soumettre sa décision à un vote du Congrès américain, alors qu'il n'y est pas tenu selon la Constitution américaine.
Une situation qui n'est pas sans rappeler le vote du parlement britannique qui s'est prononcé contre une intervention du Royaume-Uni jeudi.
Qu'en est-il de la France? François Hollande suivra-t-il la position américaine en se soumettant au parlement?
Pour lire la suite de l'article,cliquer ici---->intervention-syrie-etats-unis-vote-congres-reaction-france
Pascal Lamy: l'ancien patron de l'OMC revient dans le jeu
Pascal Lamy: l'ancien patron de l'OMC revient dans le jeu
Publication: 31/08/2013 08h49 CEST | Mis à jour: 31/08/2013 14h17 CEST
POLITIQUE - Dans le sillage de la passation de pouvoir qui doit avoir lieu à la tête de l'OMC samedi 31 août, le serpent de mer Pascal Lamy revient dans le paysage politique français. Placé dans la short-list de Matignon avant même l'élection de François Hollande, le désormais ancien patron de l'Organisation mondiale du commerce signe un retour remarqué. Le président n'a d'ailleurs pas manqué de féliciter son ami, "qui a conforté l'OMC en assurant une gestion exemplaire".
Toujours bien placé pour devenir le prochain Premier ministre ou patron d'un "super Bercy", l'ancien commissaire européen s'amuse du destin qu'on lui prête. "Je n’ai pris aucun engagement. Je veux prendre mon temps et goûter ces quelques moments de liberté. À 66 ans, on ne prend pas les mêmes décisions qu’à 56 ans ou à 46 ans. Je vais réfléchir à la question posément et calmement", a-t-il déclaré aux Echos vendredi.
Il faut dire que le haut-fonctionnaire n'a pas chômé lors des huit dernières années. Durant ses deux mandats à la tête de l’OMC, Pascal Lamy a énormément voyagé, visitant sans relâche les décideurs mondiaux, pour tenter de les convaincre de conclure les négociations sur la libéralisation du commerce mondial. Il a reconnu lui-même faire 450.000 km en moyenne par an, soit 10 fois le tour du monde, ce qui nécessite une "bonne capacité physique" selon ses dires, acquise notamment grâce à sa pratique régulière de la course à pied. Concernant son bilan à la tête de l’organisation, Pascal Lamy a fait valoir que l’OMC s’était renforcée sous sa direction car elle participe désormais aux réunions du G20.....
Pour lire la suite de l'article,cliquer ici --->pascal-lamy-portrait-omc-matignon-bercy...
Interview de François Hollande au « Monde »
http://www.voltairenet.org
RÉSEAU VOLTAIRE | PARIS (FRANCE)
Le Monde : La France détient-elle la preuve de l’emploi d’armes chimiques le 21 août à Damas ?
François Hollande : La question n’est plus de savoir si des armes chimiques ont été utilisées le 21 août dans la banlieue de Damas. C’est un fait établi. Même les autorités syriennes ne le nient plus. Non, la question c’est de connaître les auteurs de cet acte effroyable. La France dispose d’un faisceau d’indices qui vont dans le sens de la responsabilité du régime. D’abord, plusieurs agressions chimiques avaient déjà eu lieu en Syrie. Mais celle du 21 août, par son ampleur et ses effets, marque un changement de nature. Or il est avéré que l’opposition ne détient aucune de ces armes, alors que tous les stocks sont contrôlés par Bachar El Assad. Ensuite, le quartier frappé ne l’a pas été par hasard, ni par inadvertance : c’est une zone clé pour le contrôle par le régime des voies de communication vers Damas. Enfin, tout a été fait dans les heures qui ont suivi ces exactions pour en effacer les traces par des bombardements dont on est sûr de l’origine.
Le Monde : Quelle serait la légalité d’une action militaire ?
François Hollande : Le protocole de 1925 interdit l’usage des armes chimiques. Gazer une population constitue, comme Ban Ki Moon l’a dit lui-même, un crime contre l’Humanité. C’est pourquoi l’ONU est saisie. Et qu’une mission d’inspection a été envoyée sur place. Mais il est à craindre que, quelle que soit l’évidence, le Conseil de sécurité ne soit empêché de prendre la résolution nécessaire pour une action. Il est bloqué depuis deux ans sur la question syrienne.
Le Monde : Et s’il demeure bloqué ?
François Hollande : Le massacre chimique de Damas ne peut ni ne doit rester impuni. Sinon ce serait prendre le risque d’une escalade qui banaliserait l’usage de ces armes et menacerait d’autres pays. Je ne suis pas favorable à une intervention internationale qui viserait à « libérer » la Syrie ou à renverser le dictateur, mais j’estime qu’un coup d’arrêt doit être porté à un régime qui commet l’irréparable sur sa population.
Le Monde : Quels sont les buts de guerre ?
François Hollande : Je ne parlerai pas d’une guerre, mais de la sanction d’une violation monstrueuse des droits de la personne humaine. Elle aura valeur de dissuasion. Ne pas agir, ce serait laisser faire. La guerre civile en Syrie dure depuis trop longtemps. Elle a fait 100 000 morts. La France a pris très tôt des initiatives. Elle a réuni à l’été 2012 les « amis de la Syrie » et reconnu la Coalition nationale comme seule représentante légitime du peuple syrien. Elle lui a apporté son soutien politique, puis des aides matérielles et humanitaires et, plus récemment, des moyens militaires dans le respect de nos engagements européens. Aujourd’hui, une étape dans l’horreur a été franchie. Et c’est la riposte, et non l’inertie, qui imposera une solution politique.
Le Monde : Quelle forme peut prendre l’intervention ?
François Hollande : Toutes les options sont sur la table. La France veut une action proportionnée et ferme contre le régime de Damas.
Le Monde : Quels pays seraient amenés à intervenir ?
François Hollande : Si le Conseil de sécurité est empêché d’agir, une coalition se formera. Elle devra être la plus large possible. Elle s’appuiera sur la Ligue arabe qui a condamné le crime et a alerté la communauté internationale. Elle aura le soutien des Européens. Mais il y a peu de pays qui ont les capacités d’infliger une sanction par des moyens appropriés. La France en fait partie. Elle y est prête. Elle décidera de sa position en étroite liaison avec ses alliés.
Le Monde : Le premier parlement consulté, - le britannique – a refusé le principe d’une opération en Syrie. Peut-on agir sans nos alliés traditionnels anglais ?
François Hollande : Oui. Chaque pays est souverain pour participer ou non à une opération. Cela vaut pour le Royaume-Uni comme pour la France. J’aurai aujourd’hui même un échange approfondi avec Barack OBAMA.
Le Monde : En quoi ce choix diffère-t-il de ce qui a pu être reproché aux néoconservateurs américains en matière d’intervention armée ?
François Hollande : En Irak, l’intervention s’est faite alors même qu’aucune preuve n’avait été apportée quant à l’existence d’armes de destruction massive. En Syrie, hélas, les armes chimiques ont été utilisées. En fait, l’opération en Irak visait à renverser le régime. Rien de tel pour la riposte envisagée en Syrie. La France, depuis le début de la guerre civile, a obstinément recherché une solution politique. Ce qui a changé, depuis le 21 août, c’est le massacre chimique. C’est une ligne rouge définie il y a un an qui a été franchie. Indéniablement.
Le Monde : Libye, Mali, Syrie : la France ne prend-elle pas le risque de multiplier l’interventionnisme ?
François Hollande : En 2011, j’avais approuvé l’engagement de la France en Libye. Mais j’ai regretté que ses conséquences n’aient pas été maîtrisées. En janvier 2013, j’ai pris la décision d’une intervention au Mali. Je constate qu’elle a été efficace, coordonnée avec les Africains et menée dans un délai court. Elle a permis de déboucher sur des élections libres et incontestables. Pour la Syrie, je veillerai à ce que la réponse de la communauté internationale fasse cesser l’escalade de la violence. Chaque situation est différente. Pour chacune d’entre elles, la France prend ses responsabilités au nom de ses valeurs et de ses principes.
Le Monde : Comment gérer la relation avec la Russie au lendemain des frappes ?
François Hollande : La Russie refuse d’admettre que le régime ait pu commettre cette abomination tant elle craint qu’en cas d’effondrement de Bachar El Assad, ce soit le chaos. Je veux donc la convaincre que le pire, c’est la situation actuelle. C’est elle qui favorise la montée des groupes djihadistes. J’ai toujours dit au président Poutine que je ne remettais nullement en cause les liens privilégiés que son pays entretient depuis longtemps avec la Syrie. Et l’intérêt de la Russie serait de parvenir au plus tôt à une solution politique.
Le Monde : Êtes-vous assurés du soutien de l’opinion publique ?
François Hollande : Quand j’ai décidé d’envoyer nos forces armées au Mali, les Français n’étaient pas encore pleinement conscients de l’ampleur du terrorisme au Sahel. Aujourd’hui, ils sont fiers que nos armées aient libéré un pays ami. Ce que je leur dois en toute circonstance, c’est la vérité sur les engagements de la France, leur bien-fondé, sans occulter les menaces sur notre propre sécurité. Il n’est pas question d’entrainer notre pays dans une aventure. Mais quel est le plus grand danger : punir un pays qui a utilisé l’arme chimique ou laisser faire un clan aux abois qui peut avoir la tentation de recommencer ? L’arme chimique est un danger pour l’humanité.
Le Monde : Excluez-vous des frappes avant que le Parlement ait pu se prononcer ?
François Hollande : J’exclus de prendre une décision avant de disposer de tous les éléments qui la justifieraient. J’ai convoqué le Parlement mercredi en session extraordinaire. Il débattra de la situation en Syrie. Et si j’ai engagé la France, le gouvernement l’informera des moyens et des objectifs poursuivis, conformément à l’article 35 de la Constitution.
Le Monde : Vous excluez une intervention avant le départ des inspecteurs de Syrie ?
François Hollande : Oui.
Le Monde : Vous faites régulièrement référence à la fragilité de la société française, à la possibilité qu’elle se fissure. Est-ce pour cela que vous refusez de la réformer en profondeur, préférant la logique des petits pas, comme c’est le cas avec les retraites ?
François Hollande : Jamais, en quinze mois, la France n’aura engagé autant de réformes structurelles. Quand vous mettez en cohérence le pacte de compétitivité, le traité budgétaire européen, l’accord sur la sécurisation de l’emploi, la loi bancaire jusqu’aux retraites aujourd’hui, je ne vois pas ce qui vous autorise à parler de « petits pas ». Il s’agit plutôt de « bonnes foulées », si j’en juge par le chemin parcouru. Ce qui compte aussi, c’est la destination. Je veux, au terme de mon quinquennat, que la France soit plus juste, son économie plus forte et notre société plus harmonieuse. Cette méthode me paraît plus pertinente que celle de la précipitation et de la brutalité.
Le Monde : Est-ce une réforme structurelle quand on continue de faire payer le déficit du régime des fonctionnaires par l’ensemble des contribuables et que l’on ne remet pas en cause les régimes spéciaux ?
François Hollande : Il a déjà été demandé beaucoup aux fonctionnaires : gel du point d’indice, stabilisation des effectifs, limitation des mesures catégorielles aux plus modestes. En outre, les agents publics vont prendre leur part dans l’effort général puisque leur taux et leur durée de cotisation vont suivre ce qui est décidé pour l’ensemble des salariés.
S’agissant des régimes spéciaux, de deux choses l’une : ou une réforme avait été engagée par mon prédécesseur, et alors pourquoi en faire une autre ? Ou bien cette réforme n’a eu qu’un impact limité, et n’était qu’un trompe l’œil, alors l’opposition doit en faire l’aveu. Si le gouvernement remettait en cause la parole donnée en 2008 à ces salariés, ce serait prendre le risque d’avoir beaucoup de monde dans la rue sans être sûr de conduire la réforme jusqu’au bout.
Le Monde : Y a-t-il dans le pays, comme l’a dit votre ministre de l’économie, Pierre Moscovici, un « ras-le-bol fiscal » ?
François Hollande : Dans le programme de stabilité présenté par la majorité précédente, le niveau des prélèvements obligatoires devait atteindre près de 46% de la richesse nationale en 2015 ! N’imputons pas au gouvernement Ayrault ce qui a été décidé par d’autres. Mais je reconnais qu’à l’automne 2012, face à l’ampleur des déficits, un effort supplémentaire a été demandé aux Français. Notamment aux plus favorisés, mais pas seulement. Grâce à l’engagement de substantielles économies, le temps est venu de faire – plus tôt qu’il n’avait été prévu – une pause fiscale. C’est pourquoi l’option de la CSG a été écartée. Et que le barème d’impôt sur le revenu sera réindexé. Pour les entreprises, le Gouvernement de Jean-Marc Ayrault s’est engagé à ne pas alourdir le coût du travail et à ne pas amputer leurs marges. Nous n’allons pas leur reprendre d’une main ce qu’on leur a donné de l’autre avec le Crédit d’impôt (CICE).
Le Monde : Vous avez souhaité que le gouvernement planche sur la France en 2025. Mais vous, comment résumeriez-vous en trois mots votre vision du pays dans dix ans ?
François Hollande : En trois mots ? Souveraineté, d’abord, car nous devons toujours pouvoir décider par nous-mêmes. Excellence, ensuite, car nous devons - dans ce que nous estimons être les secteurs essentiels – faire la démonstration que nous sommes les meilleurs dans la mondialisation. Et enfin unité, car ce qui nous menace est une forme de désagrégation civique, sociale et territoriale.
Le Monde : Vous avez annoncé au printemps que la France et l’Allemagne prendraient des initiatives sur le front européen. Il ne s’est pas passé grand-chose. Quelles sont vos intentions ?
François Hollande : Des élections arrivent en Allemagne. Le chancelier qui sortira victorieux du scrutin sera là pour quatre ans, le temps qui m’est encore donné. Nous disposons donc de la durée nécessaire pour prendre des initiatives. J’en vois trois. 1/ Mettre du contenu dans le projet européen sur l’énergie, les nouvelles technologies et la défense. 2/ Améliorer le fonctionnement de la zone euro, avec une meilleure coordination des politiques économiques et une harmonisation fiscale et sociale, avec l’instauration d’un salaire minimum. 3/ Faire une Europe d’avant-garde qui peut fonctionner à géométrie variable selon les sujets. Pas besoin de modifier les traités pour y parvenir.
Le Monde : A l’approche des élections européennes de mai 2014, en quoi ces projets peuvent-ils endiguer la montée des populismes ?
François Hollande : A trois conditions. Que nous fassions de l’Europe un espace de croissance et de protection, ce qui éviterait aux populismes de faire de la construction européenne la responsable de nos échecs. Que nous remettions de la confiance dans le destin européen, car quand la France est pessimiste, l’Europe ne peut être d’humeur joyeuse. Voilà pourquoi l’Union ne peut se contenter d’être une structure de gestion avec un budget dérisoire et des règles perçues comme des contraintes : elle doit redevenir un projet au bénéfice des peuples. Enfin, l’Europe doit montrer qu’elle est utile au monde. Ce qui m’a le plus heurté depuis quinze mois, c’est qu’elle soit obligée de s’excuser en permanence. S’excuser de la crise de l’euro, mais aussi de ne pas avoir de croissance, de ne pas prendre d’initiatives politiques… Moi, je ne veux pas d’une Europe qui s’excuse. Je veux une Europe qui s’exprime, une Europe qui soit une référence, un modèle. Une Europe fière d’elle-même.
Le Monde : A terme, cette Europe pourrait-elle être fédérale ?
François Hollande : Je ne vois pas encore suffisamment de volonté de participer à un idéal commun. Je ne crois pas aux Etats-Unis d’Europe. Commençons à faire en sorte que les Etats soient unis pour l’Europe.
Le Monde : Harlem Désir, le premier secrétaire du PS, parle désormais de la nécessité de lutter contre un « bloc droitier » unissant la droite et l’extrême droite. Pour vous, l’UMP et le FN sont-ils assimilables ?
François Hollande : Je ne suis plus chef de parti. Je suis Chef de l’Etat. Mon seul souci, c’est la cohésion nationale et le respect des valeurs de la République. L’extrémisme se nourrit de la crise européenne, de l’angoisse sociale, mais aussi des outrances, des complaisances et des défaillances du système politique. Les partis de gouvernement ont une responsabilité particulière. Je ne demande pas de gommer les débats, au contraire : ils sont indispensables dans une démocratie. Mais à quoi sert-il d’exacerber les conflits au risque de laisser les éléments les plus radicalisés en tirer le bénéfice ?
Le Monde : Prônerez-vous un « front républicain » aux élections municipales du printemps 2014 en cas de duel FN / UMP ?
François Hollande : Pour ma part j’ai toujours respecté cette règle. Au cours de ma vie politique, je n’ai jamais confondu la droite et l’extrême droite. Et je l’ai démontré au lendemain du 21 avril 2002.
Le Monde : Faut-il une nouvelle loi pour combattre le prosélytisme religieux à l’université ?
François Hollande : « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires », nous rappelle Montesquieu. Aujourd’hui, dans les universités, il est possible d’intervenir sans qu’il soit besoin de texte supplémentaire.
Le Monde : Faut-il remettre à plat notre politique en matière de regroupement familial ?
François Hollande : Il n’y a pas de raison de modifier le dispositif. Mais qu’il y ait un débat sur l’avenir de notre politique migratoire dans le cadre d’une réflexion sur ce que doit être la France dans dix ans, c’est bien légitime.
Le Monde : Un débat a opposé vos ministres de l’intérieur et de la justice, cet été, sur la réforme pénale. Quels sont vos arbitrages, notamment en matière de peines planchers et de lutte contre la récidive ?
François Hollande : Mon seul objectif, c’est la sécurité de nos concitoyens. Et l’efficacité de la réponse pénale. Aujourd’hui, les prisons n’ont jamais été aussi pleines. Et trop de peines ne sont pas exécutées, ce qui est insupportable pour les victimes. Les « peines planchers », je les ai contestées pour leur caractère automatique et leurs conséquences. Non seulement elles sont contraires au principe d’individualisation de la sanction, mais loin d’empêcher la récidive, celle-ci a triplé de 2004 à 2011. La loi introduira pour certains délits une peine nouvelle, que nous appellerons la « contrainte pénale », permettant le contrôle du condamné sans incarcération. Je veux aussi éviter les sorties « sèches » de délinquants à la fin de leur peine - c’est-à-dire les sorties de prison sans accompagnement, ni suivi, ni surveillance - a fortiori pour ceux qui ont commis les actes les plus graves.
Le Monde : Est-ce une bonne chose que le débat entre Manuel Valls et Christiane Taubira sur la réforme pénale ait été public ?
François Hollande : Au sein d’un gouvernement, la discussion est toujours nécessaire. Mais ce qui ne peut pas être admis, c’est que les arguments des uns et des autres se retrouvent dans la presse, même si c’est dans le Monde… Il s’agit là d’une règle éthique autant que politique. Rien ne doit mettre à mal la solidarité gouvernementale.
Le Monde : Envisagez-vous un remaniement prochainement ?
François Hollande : Chacun doit penser que rien n’est figé et que rien n’est immuable. Mais tous les ministres doivent se mobiliser pour atteindre les objectifs que j’ai fixés pour la fin de l’année. Ils sont au nombre de trois : réformer les retraites et la formation professionnelle, inverser la courbe du chômage, et poursuivre le redressement des comptes publics tout en confortant la croissance. Car un mouvement de reprise en France et en Europe se dessine –je l’avais évoqué le 14 juillet et cela s’est confirmé depuis. Je gage que nous pourrons revoir légèrement à la hausse la prévision de croissance pour 2014. Le gouvernement l’indiquera fin septembre au moment de la présentation du projet de loi de finances.
Le Monde : Etes-vous en mesure de dire que la France n’a jamais coopéré avec le programme de surveillance américain Prism ?
François Hollande : Aujourd’hui, il y a des échanges réguliers entre les services français et américains. Je l’ai constaté à l’occasion de la guerre du Mali comme dans le dossier syrien. Mais je n’ai pas, à ce stade, d’informations particulières sur l’existence d’une coopération qui aurait été conduite dans le passé sur ce programme.
Non à toute intervention militaire en Syrie ! Non à la guerre impérialiste !
le 30 août
2013
Non
à toute intervention militaire en Syrie ! Non à la guerre impérialiste !
Le comité départemental du POI et
le PRCF 38 s’inscrivent dans la longue tradition du mouvement ouvrier et
démocratique qui a lutté et qui lutte pour la paix et le droit des
peuples, contre les guerres qui leur sont imposées. Ils affirment ensemble, sur
la base notamment de l'expérience de ces vingt dernières années, que toute
intervention militaire non seulement ne règlera pas la situation dramatique des
peuples mais l’aggraverait. Rien
de bon, rien de progressiste, rien de positif ne peut sortir d'une intervention
militaire : la situation en Irak, en Libye... prouve que c'est au chaos, à la
misère et à la mort qu'aboutissent ces interventions inacceptables.
Attachés à l'indépendance
nationale et à la souveraineté des peuples, conditions fondatrices d'un véritable
internationalisme, nous nous prononçons contre toute frappe militaire, contre
toute intervention, toute ingérence. Inconditionnellement du côté du peuple
syrien qui traverse un moment tragique de son histoire, le POI et le PRCF de
l'Isère condamnent la volonté du gouvernement Hollande-Ayrault de s’engager dans l’aventure militaire contre le
peuple syrien.
Ils appellent toutes les organisations ouvrières et démocratiques du
pays à se prononcer sans tarder avec clarté et force contre les menaces de
guerre impérialiste contre le peuple syrien, contre l’escalade belliqueuse des
ministres du gouvernement et des dirigeants de partis quels qu'ils soient,
et à le faire savoir.
pour le
PRCF Isère,
Antoine
Manessis, responsable départemental du PRCF
Pour
le Comité départemental de l'Isère du POI,
Claude
Ageron, secrétaire départemental
Communiqué du PRCF :CONTRE LE BELLICISME DU GOUVERNEMENT "PS-Verts" EN SYRIE.
CONTRE LE BELLICISME DU GOUVERNEMENT "PS-Verts" EN SYRIE.
LIONS LA LUTTE CONTRE LA GUERRE IMPÉRIALISTE EN PRÉPARATION CONTRE LA SYRIE AUX LUTTES POPULAIRES CONTRE L’EURO AUSTÉRITÉ.Le bourrage de crâne des médias tourne à plein, sans nuance, sans souci de la vérité, relayant les opérations secrètes de la CIA et des services occidentaux en Syrie. Sans tenir compte de la menace islamo-terroriste en Syrie mais au contraire en instrumentant cette mouvance néo-talibane contre l'indépendance de la Syrie. Et l’hystérie belliciste augmente à proportion des déroutes militaires et de l’inconsistance politique des insurgés, dits "rebelles", face à l’armée nationale syrienne, malgré le soutien financier et militaire direct que les insurgés djihadistes obtiennent des régimes ultra-réactionnaires du Golfe persique et des services secrets occidentaux.Certes, nous l'avons déjà dit, comme l'ont démontré les communistes syriens et tous les PC du Proche-Orient, le régime d' Al Assad porte une lourde responsabilité dans la situation sociale du peuple syrien du fait de ses concessions croissantes, après la chute de l’URSS, aux exigences du FMI et des impérialistes. Cela n’a pas empêché les communistes syriens, sans renoncer à leurs critiques constructives, de faire leur devoir patriotique et anti-impérialiste en combattant l’ingérence étrangère en Syrie et en défendant le droit de ce pays à préserver son indépendance et à reconstruire un régime laïque, maîtrisant ses ressources naturelles et tourné vers le progrès social et l’égalité hommes-femmes.En tout cas, il y a une certitude: rien de bon, rien de progressiste, rien de positif - et c'est le moins qu'on puisse dire - ne peut sortir d'une intervention impérialiste: la situation en Irak, en Libye....prouve que c'est au chaos, à la misère et à la mort qu'aboutissent ces guerres, ces interventions inacceptables. Inacceptables tant du point de vue de l'indépendance nationale, que du progrès social et des libertés démocratiques des peuples.La France d' Hollande est en pointe dans l'agression euro-atlantique qui se prépare contre la Syrie.Les déclarations bellicistes des ministres et du président français doivent trouver une riposte des anti-impérialistes, des progressistes, des patriotes de France, et cela d’autant plus que le belliciste Fabius renie les principes défendus par la France lors de l’invasion américaine de l’Irak : à l’époque, D. de Villepin avait défendu contre Bush l’idée qu’aucune intervention militaire ne pourrait s’effectuer contre un pays tiers sans l’aval du Conseil de sécurité de l’ONU : il est déshonorant pour notre pays qu’un ministre de la République explique aujourd’hui, sur la base d’allégations non prouvées, partiales, manipulées et émanant d’un seul « camp », que ce garde-fou minimal du droit international doit désormais sauter : c’est la porte ouverte à l’aventurisme le plus dangereux, sans parler des risques de conflagration universelle que comporterait une intervention occidentale ouverte en Syrie étant donné l’alliance de Damas avec Pékin et Moscou.Le gouvernement « socialiste », qui s’apprête à démolir les retraites par répartition en alléguant l’endettement de la France, trouvera-t-il soudain des milliards d’euros pour agresser un peuple souverain qui ne nous a rien fait, alors qu’il prétend ne plus avoir d’argent pour la protection sociale et les services publics ?Le PRCF appelle toutes les forces de progrès à se prononcer avec clarté et force contre les menaces de guerre impérialiste contre le peuple syrien. Il proposera à ses alliés et amis du mouvement communiste français, mais aussi du camp progressiste et authentiquement patriotique, de se prononcer contre l’escalade belliqueuse des va-t-en-guerre de ce gouvernement social-impérialiste (socialiste en paroles, impérialiste en réalité). Décidément, le PS est incapable de rompre avec la tradition colonialiste qui a marqué l’histoire de ce parti depuis 1914 !La lutte pour la paix est un axe essentiel du combat des communistes et cela depuis la naissance du mouvement communiste international née en partie contre la boucherie impérialiste de 14-18. Elle est inséparable de la lutte contre l’euro-austérité, pour la sortie de la France de l’euro, de l’UE et de la machine de guerre impérialiste de l’OTAN.Le PRCF invite les communistes, les syndicalistes, les amis du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sans ingérence étrangère, tous les progressistes, à lier la lutte contre l’austérité à la lutte contre les guerres impérialistes, ruineuses, injustes, déshonorantes pour la France et dangereuses pour la paix mondiale.Le secrétariat national du PRCF et la Commission internationale.
à lire sur le Nouvel Obs , samedi 31 août 2013
Samedi 31 août 2013
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Science fiction : quand Isaac Asimov imaginait en 1964 le monde de 2014
www.huffingtonpost.fr
Science fiction : quand Isaac Asimov imaginait en 1964 le monde de 2014
Le HuffPost | Publication: 30/08/2013 13h40 CEST | Mis à jour: 30/08/2013 19h50 CEST
SUIVRE:
ANTICIPATION - C'était il y a 50 ans. A l'occasion de la Foire internationale de 1964, à New-York, Isaac Asimov, le célèbre auteur de romans de science-fiction livrait sa vision du monde en 2014. Dans les colonnes du New York Times, l'auteur faisait alors part de prévisions atteignant parfois une étonnante précision. Avec une thème récurrent en toile de fond : l'idée selon laquelle "tous les gadgets conçus continueront à soulager l'humanité des travaux ennuyeux."
Concernant le domicile, par exemple. Asimov imaginait en 2014 des cuisines entièrement automatisées, "capables de préparer des repas, chauffer de l'eau chaude pour en faire du café, toaster du pain, frire ou pocher des oeufs, griller du bacon, etc." D'après lui, "les petits déjeuners seraient commandés la veille au soir et prêts à une heure précise le lendemain matin".
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L'auteur imaginait également que l'homme pourrait commencer ses journées à bord de voitures qui le conduiraient automatiquement au travail. Il disait alors que "beaucoup d'efforts seraient placés dans la conception de véhicules dotés de 'cerveaux robotisés' capables de se déplacer sans subir les interférences des réflexes lents du conducteur humain". Pas loin de la réalité : le constructeur Nissan est justement en train de se pencher sur ce type de technologie.
Isaav Asimov est moins visionnaire, en revanche, lorsqu'il imagine des petites voitures robotisées capables d'éviter soigneusement les passants, en manœuvrant légèrement en hauteur. Une des "attractions majeures de la foire internationale de 2014", selon lui. Ou encore, lorsqu'il évoque de possibles "jets à air comprimé qui soulèveraient les véhicules au-dessus des autoroutes", rendant "les ponts moins importants, puisque les voitures pourraient ainsi survoler les eaux".
Télévision 3D et fibre optique
Mais si l'homme de 2014 est encore loin de ces prouesses techniques, le raisonnement de l'auteur reste pertinent lorsque, dès 1964, il imagine que cinquante années plus tard, '"de plus en plus de transports seont effectués avec le moins de contact possible avec la surface du sol". Ce qui est relativement proche de certains plans de haute technologie actuels, à l'image du conceptuel train hyperloop, conçu par l'entrepreneur américain Elon Musk, qui à très grande vitesse doit flotter au-dessus du sol grâce à la réduction des frictions.
Asimov avait plutôt juste également, quand il disait au sujet de la télévision qu'il y aurait des écrans muraux pour remplacer les cathodiques, imaginant "des cubes transparents permettant un visionnage tridimensionnel". Plutôt proche de la réalité également, lorsqu'il pensait à une communication via des lasers isolés dans des tubes en plastique. Une description plutôt fidèle à la communication par fibre optique.
En revanche, Asimov s'est trompé lorsqu'il imaginait également pour 2014 que les humains feraient de la colonisation sous-marine et vivraient dans des logements souterrains pour avoir davantage d'espace libre sur la surface. En 2054, peut-être.
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