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Syrie : le Parlement britannique refuse une action militaire
A.R., D.LC, R.B et P.Th. | Publié le 29.08.2013, 07h08 | Mise à jour : 30.08.2013, 01h14
Ils ont été les premiers à renforcer leur présence militaire en Méditerranée et à appeler la communauté internationale à agir en Syrie mais les Etats-Unis ont semblé faire, dans un premier temps ce jeudi, un pas en arrière.
La veille, leprésident Barack Obama assurait ne «pas avoir pris [sa] décision» quant à une éventuelle intervention contre le régime de Bachar al-Assad, soupçonné d'une attaque meurtrière à l'arme chimique le 21 août dans la banlieue de Damas.
Dans la soirée, la Maison Blanche a néanmoins laissé entendre que le président américain se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU s'est à nouveau réuni -durant à peine 45 minutes- sans faire de progrès dans les discussions. Pas de convergence de vues entre Moscou, soutien de Damas, et les trois pays (Etats-Unis, France, Royaume-Uni) qui se préparent à une éventuelle opération militaire.
Le Premier ministre britannique David Cameron tentait, de son côté, de convaincre des députés sceptiques de la nécessité d'intervenir en Syrie. En vain. Le Parlement a rejeté sa motion sur une action militaire.
En France, le gouvernement se tient «prêt» depuis plusieurs jours. L'une des plus modernes frégates françaises, le Chevalier Paul, a quitté ce jeudi matin Toulon (Var) pour le large syrien. Antiaérienne, elle pourrait servir à protéger les bombardiers français et alliés. Par ailleurs, le Parlement français est convoqué en session extraordinaire mercredi prochain, sans que cela ne «préjuge aucunement» d'une éventuelle intervention, selon le gouvernement.
Du côté syrien, l'opposition attend avec impatience les décisions occidentales. Dans les locaux du «Parisien - Aujourd'hui en France» mercredi, le président de la Coalition nationale des forces de l'opposition, Ahmad Jarba, a souhaité une «frappe punitive» contre Bachar al-Assad et son jugement par la Cour pénale internationale. Ce qu'il est également venu dire à François Hollande ce jeudi matin à l'Elysée avant de s'engager, dans la soirée et par voie de communiqué, contre le recours aux armes chimiques.
Bachar al-Assad, lui, défie la communauté internationale. Le président syrien s'est engagé à «défendre» son pays «contre toute agression» des Occidentaux. L'Iran, autre soutien du régime de Damas, a prévenu qu'une action militaire contre la Syrie aurait des conséquences sur toute la région et mènerait Israël «au bord des flammes». L'Etat hébreu a rétorqué qu'il répliquerait «avec toute sa force» et fait état, jeudi, du déploiement de systèmes d'interception antimissiles.
>> QUESTION DU JOUR. Syrie : peut-on intervenir sans l'accord de l'ONU ?
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Dans la soirée, la Maison Blanche a néanmoins laissé entendre que le président américain se réservait le droit d'agir unilatéralement contre le régime syrien, alors que le Conseil de sécurité de l'ONU s'est à nouveau réuni -durant à peine 45 minutes- sans faire de progrès dans les discussions. Pas de convergence de vues entre Moscou, soutien de Damas, et les trois pays (Etats-Unis, France, Royaume-Uni) qui se préparent à une éventuelle opération militaire.
Le Premier ministre britannique David Cameron tentait, de son côté, de convaincre des députés sceptiques de la nécessité d'intervenir en Syrie. En vain. Le Parlement a rejeté sa motion sur une action militaire.
En France, le gouvernement se tient «prêt» depuis plusieurs jours. L'une des plus modernes frégates françaises, le Chevalier Paul, a quitté ce jeudi matin Toulon (Var) pour le large syrien. Antiaérienne, elle pourrait servir à protéger les bombardiers français et alliés. Par ailleurs, le Parlement français est convoqué en session extraordinaire mercredi prochain, sans que cela ne «préjuge aucunement» d'une éventuelle intervention, selon le gouvernement.
Du côté syrien, l'opposition attend avec impatience les décisions occidentales. Dans les locaux du «Parisien - Aujourd'hui en France» mercredi, le président de la Coalition nationale des forces de l'opposition, Ahmad Jarba, a souhaité une «frappe punitive» contre Bachar al-Assad et son jugement par la Cour pénale internationale. Ce qu'il est également venu dire à François Hollande ce jeudi matin à l'Elysée avant de s'engager, dans la soirée et par voie de communiqué, contre le recours aux armes chimiques.
Bachar al-Assad, lui, défie la communauté internationale. Le président syrien s'est engagé à «défendre» son pays «contre toute agression» des Occidentaux. L'Iran, autre soutien du régime de Damas, a prévenu qu'une action militaire contre la Syrie aurait des conséquences sur toute la région et mènerait Israël «au bord des flammes». L'Etat hébreu a rétorqué qu'il répliquerait «avec toute sa force» et fait état, jeudi, du déploiement de systèmes d'interception antimissiles.
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