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jeudi 30 juin 2022

La santé avec Essentielle Santé - Disparition inquiétante : 398 plantes médicinales désormais interdites !

 

La santé 

La Lettre Essentielles Santé
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Disparition inquiétante : 398 plantes médicinales désormais interdites !


Cher(e) ami(e) des plantes,

Ils ont supprimé le statut d’herboriste en 1941 (sous le régime de Vichy).

Ils limitent le nombre de plantes autorisées au grand public (398 plantes sont désormais réservées au monopole pharmaceutique).

Ils sacrifient les remèdes médicinaux ancestraux en les considérant comme dangereux pour votre santé (pensez par exemple à l’huile essentielle de lavande qui pourrait être interdite dans toute l’Union Européenne dès la fin de l’année).

Sincèrement… C’est une honte !

Car ces décisions politiques ont des conséquences désastreuses :

 Sur les malades, contraints de prendre plusieurs médicaments chaque jour, en espérant supporter les effets secondaires, parfois lourds, des molécules chimiques.

 Sur le système de santé, qui dépense des fortunes en prescriptions médicamenteuses, au lieu de diffuser un savoir et des connaissances millénaires sur les plantes médicinales.

 Sur l’avenir de la phytothérapie en France : en Occident, les connaissances des plantes médicinales se perdent. Aujourd’hui, seule une petite poignée d’experts sait véritablement comment soigner avec les tisanes, les teintures mères ou les bourgeons.

Il est urgent de réagir pour sauver ces thérapeutiques précieuses et sûres avant qu’il ne soit trop tard.

398 plantes médicinales réservées au monopole pharmaceutique (pourquoi ce n’est PAS normal !)

398 plantes médicinales sont interdites à la vente, sous forme de tisane, dans les herboristeries.

C’est le cas notamment :

  • Du gattilier (aussi appelé « poivre des moines » pour sa capacité à couper la libido des hommes) : cet arbrisseau touffu est aussi un remède exceptionnel pour réguler les troubles du cycle chez la femme et le syndrome prémenstruel[1] (il rééquilibre la production des œstrogènes et de la progestérone) ;
  • De l’aubépine : il est impensable de conseiller une tisane pour la sphère cardio-vasculaire, sans y mettre des fleurs d’aubépine ! Et pourtant, c’est ce que le gouvernement impose aux herboristes. Pour rappel : vous pouvez l’utiliser en cas d’hypertension, d’athérosclérose ou d’arythmie[2] ;
  • De l’orthosiphon : ce « thé de Java » est un indispensable pour la santé de vos reins et pour accompagner l’insuffisance rénale. Diurétique intéressant[3] (surtout si vous le buvez en tisane), cette plante limite la perte en potassium par les urines, et l’inflammation des voies urinaires[4].

La raison de cette interdiction ?

Certaines plantes contiennent des composés toxiques sous leur forme fraîche.

C’est notamment le cas du séneçon, interdit à la vente par la Commission Européenne car il contient des alcaloïdes pyrrolizidiniques toxiques pour le foie.

La seule chose que Bruxelles a oublié de mentionner et de prendre en compte, c’est que ces alcaloïdes toxiques disparaissent une fois la plante séchée.

Autrement dit : il n’y a AUCUN danger, ni AUCUNE toxicité à prendre du séneçon en tisane si les feuilles sont séchées au préalable (ce qui est le cas de 99% des tisanes vendues en herboristerie ou en pharmacie).

Un non-sens donc, qui prive des millions d’Européens de ses propriétés diurétiquesemménagogues (c’est un régulateur du cycle), et anti-hémorroïdes.

Et ce qui est peut-être le plus incompréhensible, c’est que ceux qui maîtrisent le mieux l’usage des plantes médicinales et les risques de toxicité… sont justement les personnes qui travaillent au quotidien en herboristerie !

Mais là aussi ça coince !

On en arrive à cette situation ubuesque :

On forme des herboristes… qui ne seront pas herboristes !

Être phytothérapeute et maîtriser correctement l’usage des plantes médicinales, cela prend des années.

Il existe aujourd’hui 4 écoles qui proposent des formations d’herboristerie de très bonne qualité sur 3 ans…

…Mais le diplôme n’est pas reconnu officiellement (puisque le statut d’herboriste a disparu depuis 1941 !)

Sinon c’est dans les facultés de pharmacie qu’il faut se former.

Et le cursus est maigre : elles ne proposent en général qu’une vingtaine d’heures de cours en phytothérapie dans le parcours classique.

Les pharmaciens qui souhaitent se spécialiser dans l’utilisation des plantes médicinales doivent alors prendre des cours supplémentaires dans ces fameuses écoles d’herboristes non reconnues… ou se former en herboristeries !

Un non-sens !

Ce sont ces incohérences qui poussent à remettre en question le métier même d’herboriste (beaucoup se découragent)… mais qui invite surtout à se demander :

Pourquoi une telle mainmise[5] des laboratoires pharmaceutiques sur les plantes ?!

Doit-on en conclure que derrière ces 398 plantes médicinales se cache peut-être la poule aux œufs d’or ?

Pensez par exemple à l’Artemisia Annua, cette plante incroyable utilisée pour prévenir et soigner le paludisme[6].

Si elle est interdite en France, c’est parce qu’elle ne rapporte pas un seul centime aux labos pharmaceutiques.

En effet, il est impossible de gagner de l’argent sur une tisane de plantes (aussi efficace soit-elle pour lutter contre le paludisme).

Seuls les composés actifs des plantes peuvent être brevetés et utiliser pour créer des médicaments ou des compléments alimentaires (ex : c’est le cas l’artémisinine, qui est l’une des molécules antipaludiques les plus efficaces de l’Artemisia Annua).

La réalité est bien triste, mais elle est ainsi : nous vivons dans un monde où les labos préfèrent gagner de l’argent et créer des médicaments… même s’ils sont moins efficaces que les plantes médicinales !

(Des chercheurs congolais ont montré que les médicaments contenant de l’artémisinine avaient permis à 79,5% des patients de guérir du paludisme. Le taux de guérison monte à 99.5% chez les patients ayant bu 1L de tisane d’Artemisia Annua pendant 7 jours).

Mettez ces trésors médicinaux dans votre poche plutôt que dans celle des labos !

En tant que fidèle lecteur de la lettre Essentielle Santé, et en tant que consommateur de plantes médicinales, vous avez-vous aussi la possibilité d’agir à votre échelle.

D’abord en achetant vos huiles essentielles, vos compléments alimentaires et vos tisanes en priorité en herboristerie.

Même s’il n’y en a aucune proche de chez vous, la plupart d’entre elles ont un site internet où vous pouvez commander vos produits très facilement.

Mais aussi à plus grande échelle, en soutenant les actions de ceux qui veulent revaloriser le statut d’herboriste.

C’est le cas des sénateurs Joël Labbé[7] et Corinne Imbert.

Mais aussi de Thierry Thévenin, porte-parole du syndicat des Simples[8] ou Jean Maison, fondateur du Comptoir d’Herboristerie.[9]

Militants depuis 2016 pour la reconnaissance des métiers d’herboristerie, les 2 sénateurs ont déposé un projet de loi en 2020 pour faire reconnaitre « les connaissances et savoir-faire des herboristes et développer une vraie filière »[10].

Une autre proposition de loi devrait être soumise au Parlement en décembre 2022, visant à faire reconnaître le statut d’herboriste.

Grâce à leurs actions au Sénat, et à celle de centaines de professionnels de santé et experts en phytothérapie, on peut espérer qu’on puisse un jour :

  • Réintroduire un vrai diplôme d’herboriste reconnu par l’État (notamment pour les étudiants qui terminent l’une des 4 écoles de phytothérapie en France) ;
  • Proposer un vrai cursus de phytothérapie dans les facultés de pharmacie, où les plantes médicinales seront véritablement enseignées et valorisées à leur juste valeur ;
  • Créer un statut légal pour que les herboristes aient enfin le droit de vendre des tisanes (à ce jour, cette galénique est réservée aux seuls pharmaciens) ;
  • Développer de vrais protocoles de soin intégratifs au service des patients et non pas de l’argent, et où médecine allopathique et solutions naturelles œuvreront ensemble pour le bien des patients.

Il n’est pas trop tard pour agir pour une santé libre et honnête.

Agissons maintenant tant qu’il est encore temps !

Bonne santé,

Garance Langlois


PS : En tant que jeune herboriste d'officine, Caroline Gayet met un point d'honneur à transmettre son savoir sur les plantes médicinales. Elle a donc mis au point un programme de formation spectaculaire pour redevenir autonome dans sa santé ! Et pour vous aider à franchir le premier pas, elle a décidé de vous faire un cadeau un peu "fou". Elle vous en parle directement dans son message juste ici.

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Sources : 

[1] https://www.altheaprovence.com/gattilier-syndrome-premenstruel/
[2] https://www.altheaprovence.com/aubepine-crataegus-monogyna/
[3] BEAUX D. et al.,Effect of extracts of Orthosiphon stamineus Benth, Hieracium pilosella L., Sambucus nigra L. and Arctostaphylos uva-urvis (L.) S preng. In rats, Phytotherapy research, 1999, 13 :222-5.
[4] AWALE S . et al., Inhibition of NO production by highly oxygenated diterpenes of Orthosiphon stamineus and their structure activity relationship, Biol. Pharm. Bull., 2003, 26(4) :468-73.
[5] Le pharmacien et les plantes, Cultivez votre expertise. Les cahiers de l'ordre national des pharmaciens - Volume 5
[6] https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02903166/document
[7] https://www.joellabbe.fr/senateur/

[8] https://www.syndicat-simples.org/
[9] https://www.comptoirdherboristerie.com/
[10] https://www.joellabbe.fr/herboristes-en-quete-de-reconnaissance/
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