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vendredi 29 mars 2013

Cette semaine dans Marianne : « L'autre bilan de Sarkozy »

                                                           Marianne

Cette semaine dans Marianne : « L'autre bilan de Sarkozy »

Vendredi 29 Mars 2013 à 18:15 |

MAGAZINE MARIANNE


Cette semaine dans Marianne : « L'autre bilan de Sarkozy »
L'agenda judiciaire ne coîncide pas toujours avec le timing politique. La mise en examen de Nicolas Sarkozy le 21 mars dernier, au moment où l'ancien président évoquait publiquement son éventuel retour, "par devoir" bien sûr et non par envie, ne pouvait pas tomber plus mal. Sarkozy, voyou de la République? La Une de Marianne faisait alors polémique. Trois ans plus tard la question se pose. Poursuivi pour abus de faiblesse dans l'affaire Bettencourt, Nicolas Sarkozy en répondra devant la justice. En attendant, c'est dans les médias et par l'intermédiaire de ses plus proches soutiens que la riposte s'organise : "Ne vous inquiétez pas je n'en resterai pas là" rétorque-t-il au juge Gentil chargé de l'affaire. Depuis, l'avertissement s'est transformé en menace de mort. Marianne revient cette semaine sur une brigue familiale devenue affaire d'état dans un dossier Evènement, en partenariat avec Mediapart, "Sarkozy, l'heure des comptes" ou quand une affaire en cache plusieurs autres, "L'ultime scandale Tapie""Les sondages disparus de l'Elysée""Sarkozy et l'argent de Khadafi" autant de cailloux dans les talonnettes de l'ancien président. 

L'Europe serait-elle en train de devenir quant à elle le Sisyphe de l'économie, roulant sans échappatoire le rocher de sa dette? A Chypre le secteur financier hypertrophié menace les finances de l'état démontrant l'incapacité des régulateurs nationaux d'empêcher les banquiers de faire n'importe quoi. Un cas loin d'être isolé. Passage en revue de ces "économies casinos", (Malte, Luxembourg, Jersey etc.), ces "autres Chypres qui menacent l'Europe" que le continent devra traîner à défaut de remédier. 

Chez EADS, il est question d'un tout autre casse. 2 milliards d'euros, c'est la somme qui solde la sortie du capital d'Arnaud Lagardère, jusque là industriel peu brillant mais redoutable négociateur. L'héritier laisse en guise de testament une gestion désastreuse : 85 petits millions d'euros de profits en 2012 après 707 millions de pertes en 2011, un modèle que ne suit pas, à titre de comparaison, le groupe allemand Daimler, qui vend également 7,5 % de participation... en Bourse, ce qui ne nécessite aucune sortie de cash. La guerre du profit, la course aux biens, l'argent n'est pas toujours au centre des conflits. 

Parfois l'enjeu est d'un autre ordre, humain, "quand les enfants deviennent otages du divorce". Les pères récemment grimpés en haut des grues sont venus le rappeler. Dans une séparation qui tourne au vinaigre, tous les moyens sont bons pour régler ses comptes. Y compris au détiment des enfants. En France, ils seraient 3,5 millions de mineurs vivant avec au sein de familles séparées. Des récits dont Marianne se fait l'écho. 

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