UMP : le livre qui enfonce Copé
Jeudi 28 Mars 2013 à 11:35 |
Dans le livre « Le coup monté » (Plon), paru ce 28 mars, les journalistes Bruno Jeudy et Carole Barjon reviennent sur l'élection à la présidence de l'UMP de novembre dernier et la violente crise politique qui s'en est suivie. Entre triche et coups bas, leur enquête jette une lumière crue sur l'état du principal parti d'opposition.
Le livre était très attendu dans les rangs de l'UMP.« Ca va être ma lecture du week-end », promet un fidèle copéiste. Il ne risque pas d’être déçu. Dans le livre « Le coup monté » qui sort ce jeudi 28 mars, aux éditions Plon, les journalistes Bruno Jeudy (Journal du Dimanche) et Carole Barjon (Le Nouvel Observateur) reviennent sur l’élection interne à la présidence de l’UMP du 18 novembre dernier. Leur thèse : Jean-François Copé avec la complicité de Nicolas Sarkozy a tout mis en œuvre pour anéantir François Fillon en l’empêchant de devenir le leader du principal parti d’opposition.
En s’appuyant sur de nombreux documents et une multitude d’entretiens, les auteurs ont tenté de dénouer les fils d’une élection qui « ne se résumait, selon eux, ni à une simple bataille de coqs, ni à une représentation théâtrale » mais un « combat à mort ». L’enquête qui en ressort est édifiante. Aux anecdotes qui émaillent le récit se mêle confidences et… règlements de comptes.
L’attaque la plus virulent revient à Patrice Gélard, président de la Cocoe (commission de contrôle des opérations électorales) qui fut en charge du dépouillement du scrutin. Le sénateur de Seine-Maritime qui déclara Copé vainqueur de l’élection avec 50,3% des votesestime aujourd’hui qu’il a été victime d’un « coup monté ». « L’oubli »des trois fédérations d’Outre-mer (1 304 voix) dans le décompte des résultats seraient selon lui « une manipulation » organisée par « Jérômé Lavrilleux et Eric Césari… tous deux dévoués à leur chef Copé auquel ils obéissent ». Si ces suffrages avaient été comptabilisés, Fillon serait passé devant son rival avec une poignée de voix d’avance…
« Pour en arriver à accuser directement le président de l’UMP qu’il a lui-même proclamé, il lui en aura fallu beaucoup. Mais pendant de longues semaines, Patrice Gélard aura beaucoup tergiversé, beaucoup résisté, longtemps couvert Copé et son équipe », écrivent les auteurs. « J’ai été enfumé », poursuit le juriste.
On connaît la suite : plus de trois semaines d’une lutte sanglante aboutissant à la mise en place d’une direction collégiale à la tête de l’UMP. « Copé n’est pas prêt pour 2017, mais Fillon est mort en novembre 2012 », confie aux auteurs le très discret Patrick Buisson, qui fut l’un des conseillers du premier durant la campagne. Quatre mois après le « psychodrame », le conflit dure. « Si cela avait été pire, ç’aurait été encore mieux pour moi… », aurait confié un Sarkozy satisfait. Pire ? Difficile à imaginer...
En s’appuyant sur de nombreux documents et une multitude d’entretiens, les auteurs ont tenté de dénouer les fils d’une élection qui « ne se résumait, selon eux, ni à une simple bataille de coqs, ni à une représentation théâtrale » mais un « combat à mort ». L’enquête qui en ressort est édifiante. Aux anecdotes qui émaillent le récit se mêle confidences et… règlements de comptes.
L’attaque la plus virulent revient à Patrice Gélard, président de la Cocoe (commission de contrôle des opérations électorales) qui fut en charge du dépouillement du scrutin. Le sénateur de Seine-Maritime qui déclara Copé vainqueur de l’élection avec 50,3% des votesestime aujourd’hui qu’il a été victime d’un « coup monté ». « L’oubli »des trois fédérations d’Outre-mer (1 304 voix) dans le décompte des résultats seraient selon lui « une manipulation » organisée par « Jérômé Lavrilleux et Eric Césari… tous deux dévoués à leur chef Copé auquel ils obéissent ». Si ces suffrages avaient été comptabilisés, Fillon serait passé devant son rival avec une poignée de voix d’avance…
« Pour en arriver à accuser directement le président de l’UMP qu’il a lui-même proclamé, il lui en aura fallu beaucoup. Mais pendant de longues semaines, Patrice Gélard aura beaucoup tergiversé, beaucoup résisté, longtemps couvert Copé et son équipe », écrivent les auteurs. « J’ai été enfumé », poursuit le juriste.
On connaît la suite : plus de trois semaines d’une lutte sanglante aboutissant à la mise en place d’une direction collégiale à la tête de l’UMP. « Copé n’est pas prêt pour 2017, mais Fillon est mort en novembre 2012 », confie aux auteurs le très discret Patrick Buisson, qui fut l’un des conseillers du premier durant la campagne. Quatre mois après le « psychodrame », le conflit dure. « Si cela avait été pire, ç’aurait été encore mieux pour moi… », aurait confié un Sarkozy satisfait. Pire ? Difficile à imaginer...
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