Hollande persiste dans l’austérité
Le chef de l’État François Hollande est intervenu hier sur France 2 pour présenter un bilan de ses dix premiers mois au pouvoir et pour annoncer les mesures de « rigueur » qu’il envisage.
Voici ses principales déclarations, qui ont pris la forme d’un entretien avec un journaliste.
« Quand je me suis présenté, je connaissais la situation » mais « ce que nous n’avions pas anticipé c’est que cette crise allait encore durer, plus longtemps que prévu ».
« Il n’y aura aucune autre augmentation d’impôts » en 2014, en dehors des hausses de TVA déjà annoncées. « Pour financer la sécurité sociale nous en reparlerons ».
« Comme on vit plus longtemps [...] il va falloir avoir des durées de cotisation plus longues » pour les retraites. « Mais nous n’en aurons pas fini pour autant ».
« Pas de fiscalisation des prestations familiales, parce que c’est absurde ». Cependant, « que les plus hauts revenus aient les mêmes allocations, non ! Ça sera revu ».
« L’assemblée générale des actionnaires sera consultée sur les rémunérations et, lorsqu’elles dépassent un million d’euros, l’entreprise aura une contribution à payer qui, toutes impositions confondues, atteindra 75% ».
« Il peut y avoir » au Parlement « des corrections qui améliorent » l’accord sur la flexibilité du travail, signé par la CFDT et le MEDEF sous le nom de sécurisation de l’emploi, « mais toute correction devra être approuvée par les signataires ».
« Nous dépenserons en 2014 exactement le même montant qu’en 2013 » pour la Défense nationale.
« Plus que 2 000 soldats français au Mali » en juillet 2013. Il y en a 4 000 aujourd’hui.
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