Grève dans l’enseignement pour l’abrogation du décret
sur les rythmes scolaires et pour l’abandon du projet de
loi Peillon sur l’école
Une nouvelle fois, les enseignants étaient appelés à la grève hier par leurs fédérations nationales affiliées à la CGT, à FO, à SUD et à la CNT. Dans plusieurs départements, le SNUipp-FSU a rejoint l’appel unitaire. Ces syndicats exigent l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires et l’abandon du projet de loi Peillon sur la refondation de l’école, déjà passé en première lecture au vote de l’Assemblée Nationale.
Ces mesures conduiraient, par la mise en place de projets éducatifs locaux, à la mise en cause du caractère national de l’Éducation. Les syndicats demandent l’ouverture de négociations sur les revendications des personnels et font valoir que les mesures budgétaires restrictives prises par le gouvernement dégradent les conditions de vie et de travail des personnels et de leurs élèves.
Cette journée vient après celle du 12 février, largement suivie dans les écoles et de manière significative dans les collèges et les lycées. Ce jour-là, le syndicat SNUipp-FSU des écoles s’était joint nationalement à la grève.
À Paris c’est la deuxième fois en une semaine que les personnels des écoles étaient appelés à la grève contre l’application du décret sur les rythmes scolaires que Bertrand Delanoé tente de faire passer en force malgré l’opposition historiquement massive, depuis plusieurs mois, des parents et de tous les personnels concernés. Une majorité de communes en France, dont la plupart des grandes villes, ont décidé de ne pas mettre en œuvre la réforme des rythmes scolaires à la rentrée 2013.
Reportage vidéo dans le cortège avec les enseignants, syndiqués SNUipp-FSU, Sud, CGT, FO ou non syndiqués…
Pour visionner les vidéos,cliquer sur le lien ci-dessous
Manifestation du 28 mars 2013
Mardi 25 mars : les enseignants manifestaient déjà sous les fenêtres du Conseil de Paris… Tandis qu’enseignants, parents d’élèves, professeurs de conservatoires manifestaient place de l’hôtel de ville à Paris, à l’appel uni de leurs syndicats, le Conseil municipal adoptait la réforme des rythmes scolaires 2013. Tous les conseillers PS, verts et deux élus du groupe communiste, Jean Vuillermoz et Pierre Mansat, adjoints au maire de Paris, ont approuvé la reforme. « Honte à eux ! » scandaient les manifestants en apprenant la nouvelle.
Manifestation du 25 mars 2013
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