Licenciements de masse chez Caterpillar en Belgique
Par Christoph Dreier
2 mars 2013
Jeudi, 28 février, la direction de l’équipementier de chantier américain Caterpillar a annoncé le licenciement de 1.400 travailleurs dans son usine de Gosselies en Belgique qui compte au total de 3.700 employés. De plus, 190 contrats à durée déterminée ne seront pas reconduits. 200 emplois supplémentaires seront également supprimés en France.
L’usine de Gosselies était entrée en activité en 1965 et fabrique principalement des excavatrices hydrauliques et des chargeuses destinés au marché européen. La suppression des emplois aura des conséquences dévastatrices pour la ville et l’ensemble de la région industrielle de Charleroi. Suite à la fermeture de nombreuses usines, le chômage tournera autour de 20 pour cent.
La direction de l’entreprise a justifié le licenciement de masse en invoquant la faible croissance économique en Europe. « Plus fondamentalement, la structure de coûts, » de production est trop élevée en Belgique, a-t-on expliqué. « A l’heure actuelle, il serait moins coûteux d’importer des machines en Europe depuis d’autres usines du groupe que de les fabriquer à Gosselies. »
« Ces suppressions d’emplois sont douloureuses mais elles sont nécessaires si l’on veut que le site survive, » a déclaré l’administrateur délégué de Caterpillar Belgique, Nicolas Polutnik. Ces mesures sont le seul moyen de pérenniser l’usine au-delà de 2015, a-t-il affirmé.
Caterpillar a réalisé un bénéfice net de 697 millions de dollars (518 millions d’euros) en 2012 en employant quelque 125.000 travailleurs de par le monde. Ces dernières années, l’entreprise a perpétré des attaques brutales contre les travailleurs en montant délibérément une usine contre l’autre. Pour ce faire, elle a étroitement collaboré avec les syndicats des différents pays dans lesquels elle opère et qui insistent pour dire que des concessions doivent être acceptées pour « sauver des emplois. »
En 2010, l’entreprise avait licencié au plan international 22.000 employés dont 733 dans ses deux usines françaises de Grenoble et d'Echirolles. La même année, elle avait recruté une centaine de travailleurs supplémentaires dans son usine de Gosselies en versant aux travailleurs des salaires en grande partie financés par un programme gouvernemental....
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