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samedi 2 mars 2013

En Grèce, le président Hollande défend l’austérité

                        

En Grèce, le président Hollande défend l’austérité

Par Anthony Torres 
2 mars 2013
Le président français François Hollande s’est rendu en Grèce le 19 février pour rencontrer le premier ministre grec conservateur Antonis Samaras. Il s’est présenté en tant qu’ami du peuple grec, bien qu'il ait soutenu les programmes d'austérité successifs imposés sur le pays par les banques et l'Union européenne.
Hollande était accompagné de capitalistes français qui comptaient acheter des biens du secteur public grec, que la Grèce privatise sous pression de l'UE.
Lors de sa visite à Athènes, Hollande a approuvé les mesures d’austérité imposées à la population grecque par les différents gouvernements successifs depuis 2009 : « le peuple a subi des choix douloureux, même si, pour beaucoup ils étaient nécessaires ».
Cette déclaration expose le caractère mensonger de la campagne électorale de Hollande, qui déclarait que « l’austérité n’est pas une fatalité » pour tenter de donner un aspect de « gauche » au programme d’austérité qu’il préparait contre les travailleurs.
Le ton cynique de la tournée de Hollande en Grèce reflétait la collaboration réactionnaire entre les bourgeoisies grecque et française au sein de l’UE. Contrairement à la visite précédente de la chancelière allemande, Angela Merkel, le président français n’était pas protégé par un dispositif policier important.
Hollande a reçu les compliments de Samaras, qui a remercié le gouvernement français pour avoir soutenu le maintien de la Grèce dans la zone euro. Samaras a flatté la France d’être le « centre politique de l’Europe ».
Hollande démontrait non seulement son indifférence politiquement criminelle envers les travailleurs grecs, mais les conceptions réactionnaires qui motivent sa politique en France. Les banques et l’UE se servirent de la Grèce comme d’un laboratoire pour détruire les acquis sociaux de la classe ouvrière. Depuis l’élection de François Hollande en mai 2012, la France suit le chemin tracé par le premier ministre du parti social-démocrate grec PASOK, Georges Papandreou, après son élection en octobre 2009....
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