Manœuvres américaines en vue d'armer ouvertement l'opposition Syrienne
Par Chris Marsden
2 mars 2013
Durant les préparatifs du sommet des Amis de la Syrie du 28 février à Rome, les États-Unis ont indiqué un changement de politique consistant à armer ouvertement l'opposition syrienne qui mène une guerre pour le compte des États-Unis dans le dessein de faire tomber le président syrien Bashar el-Assad.
Cela s'est fait par un jeu politique chorégraphié avec soin entre le ministre des Affaires étrangères John F. Kerry, quelques pays européens dont la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et l'Italie, et l'opposition syrienne elle-même.
La Coalition nationale syrienne (CNS) d'opposition a menacé de ne pas venir au sommet, laissant ostensiblement les amis de la Syrie sans personne avec qui pouvoir affirmer leur amitié. Kerry a saisi ce moment pour faire des promesses d'un soutien supplémentaire pendant qu'il faisait la tournée des capitales européennes, en préparation du sommet de Rome et de sa prochaine tournée au Moyen-Orient.
En rencontrant le premier ministre britannique David Cameron et le ministre des Affaires étrangères William Hague, Kerry a promis qu'un nouveau soutien américain pour la CNS « arrive[rait] à maturité d'ici que nous nous réunissions à Rome. » D'autres mesures américaines devaient y être discutées si l'opposition assiste à la réunion des Amis de la Syrie.
Kerry a insisté sur le fait que les États-Unis cherchaient toujours une solution politique, suggérant que l'aide militaire directe n'était pas immédiatement à l'ordre du jour. Mais il a ajouté : « Nous sommes déterminés à ce que l'opposition Syrienne ne soit pas laissée à l'abandon, à se demander où est le soutien, et s'il doit bien arriver. » « Je veux que nos amis du conseil d'opposition syrien sachent que nous ne venons pas à Rome juste pour parler. Nous venons à Rome pour prendre une décision sur les prochaines étapes, » a-t-il ajouté. Hague a également insisté pour que l'opposition reste impliquée dans les négociations, promettant que le Royaume-Uni croit que « nous devons augmenter significativement notre soutien à l'opposition syrienne, en plus de notre importante contribution à l'aide humanitaire, et c'est précisément ce que nous nous préparons à faire. ».....
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