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mercredi 27 mars 2013

La violente charge du député socialiste Pascal Cherki contre Hollande


La violente charge du député socialiste Pascal Cherki contre Hollande

Le Monde.fr  • Mis à jour le 

"Quand on est président de la France, on n'est pas conseiller général d'un canton." 
Le député-maire socialiste du 14e arrondissement de Paris Pascal Cherkis'est livré à une charge en règle contre François Hollande dans les couloirs de l'Assemblée nationale, mardi 25 mars. "Il faut arrêter ces discours que personne ne comprend [...], cette espèce de novlangue imbitable. Il faut arrêter avec l'obssession de la réduction du déficit", a lancé Pascal Cherki.
"Quand on est président, on prend la mesure de la situation, et on la change [...].François Hollande n'a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l'austérité et de la rigueur. Ce n'est pas ça le rêve français", a encore estimé le député PS, alors que le président de la République est l'invité d'une émission spéciale sur France 2 jeudi soir pour s'adresser aux Français.

De tels propos sont "inacceptables", a réagi le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, lors de la réunion mardi soir du bureau national du Parti socialiste, en condamnant "fermement" les déclarations de Pascal Cherki, selon un participant à la réunion. "Ce qui est attendu aujourd'hui d'un député qui doit son élection au PS et qui a été élu dans la foulée de François Hollande, c'est d'être mobilisé derrière le président de la République", a ajouté Harlem Désir, cité par ce participant.

Pascal Cherki a par ailleurs dénoncé la paralysie de l'Europe "en raison des égoïsmes nationaux""Ces égoïsmes sont venus de l'entêtement, de l'obsession de Mme Merkel, qui se comporte avec le même entêtement, la même obsession que nous avons eus, nous, les vainqueurs de la première guerre mondiale, avec l'Allemagne en 1919", a-t-il jugé.
Le député PS avait déjà été l'auteur d'une sortie remarquée en début d'année lors de la présentation des vœux : "Bonne année à toutes et tous sauf aux exilés fiscaux et au Medef qui ne méritent que notre mépris républicain", avait-il alors écrit sur son compte Twitter.

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