01/03/2013
GRECE : Les travailleurs à nouveau en grève le 20 février, pour le retrait des mémorandums de la troïka
Correspondance
Des centaines de milliers de travailleurs ont à nouveau répondu à l’appel des confédérations syndicales GSEE et ADEDY, mercredi 20 février, en faisant grève et en participant aux manifestations, exprimant leur rejet de trois années d’application des mémorandums (plans d’austérité) dictés par la troïka et mis en oeuvre par les gouvernements successifs.
Cette journée d’action, à laquelle les directions confédérales (majoritairement liées au parti « socialiste » Pasok, membre du gouvernement) voulaient donner un caractère routinier, a cependant eu lieu dans des conditions particulières.
D’abord, parce qu’elle avait lieu le jour où, dans la Bulgarie voisine, la mobilisation des travailleurs a chassé du pouvoir le mafieux privatiseur Boïko Borissov. La veille, François Hollande était reçu à Athènes par le gouvernement grec pour lui apporter son soutien dans la mise en oeuvre des mémorandums.
MULTIPLES GRÈVES SECTORIELLES POUR LA DÉFENSE DES CONVENTIONS COLLECTIVES
Du côté de la Commission européenne, conscient du fait que le gouvernement grec ne tient plus qu’à un fil, le porte-parole du commissaire européen Olli Rehn démentait des « rumeurs infondées » sur la demande de Bruxelles de licencier immédiatement 25 000 fonctionnaires. Ensuite, parce qu’elle s’est déroulée dans une situation marquée par la multiplication de grèves sectorielles pour la défense des conventions collectives (métro d’Athènes, marins, conducteurs de bus, employés des hôpitaux) d’une part, et une répression accrue contre les grévistes de la part du gouvernement, avec l’utilisation de la réquisition contre les grévistes du métro, les chauffeurs de bus et des transports maritimes.
La remise en cause de toutes les conventions collectives est une exigence des mémorandums.
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