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samedi 2 mars 2013

ITALIE : Le résultat des élections législatives des 24 et 25 février un article de Lorenzo Varaldo


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01/03/2013

ITALIE : Le résultat des élections législatives des 24 et 25 février

Correspondance de Lorenzo Varaldo
“C’est un refus de l’Union européenne, et cela concerne toute l’Europe, pas seulement l’Italie”(un journaliste à la télévision le soir des élections)
Le résultat des élections législatives des 24 et 25 février est l’expression d’un véritable séisme qui ouvre la voie à une situation de forte instabilité politique.Sans aucun doute, quelles que soient les formes, le vote exprime d’abord et avant tout le rejet total de la politique de l’Union européenne et de la troïka imposée au peuple italien au cours de ces dernières années. 

Alors que la coalition du Parti démocrate (PD) de Bersani obtient une courte majorité à la Chambre des députés et que la coalition de droite de Berlusconi (PdL) l’emporte de très peu au Sénat, la défaite cinglante de Monti, chef du gouvernement mis en place par l’Union européenne et soutenu par Bersani et Berlusconi, qui a appliqué tous les diktats de la troïka à partir de novembre 2011, est la démonstration la plus claire de ce rejet (il obtient à peine 10 % des suffrages, soit 6 % des électeurs).
Les travailleurs italiens ont affirmé : assez de la politique de Monti, qui a imposé la réforme du Code du travail, qui a remis en cause l’article 18 interdisant les licenciements, qui a amené 30 % des familles sous le seuil de pauvreté !
PROGRESSION DE 5 % DE L’ABSTENTION
Ce rejet s’est exprimé aussi à travers la progression de l’abstention (+ 5 % par rapport à 2008) et du nombre de votes blancs et nuls. Il s’est exprimé également par les millions de voix perdues par le PD et par le PdL par rapport à 2008.
La liste du « Mouvement 5 étoiles », dirigée par l’acteur Beppe Grillo, qui a concentré toute sa campagne sur le rejet des partis et des syndicats, obtient près de 25 % des suffrages. Cette liste a inscrit dans ses mots d’ordre le rejet de la corruption et, d’une manière très ambiguë, le rejet de l’euro, tout en soutenant qu’« il fallait rester dans l’Union européenne ». Elle a, de fait, obtenu le vote d’une partie de ceux qui rejettent les plans d’austérité portés par tous les partis de droite et de gauche depuis des années.
Mais il faut dire clairement que ce «mouvement » est totalement contradictoire aux intérêts de la classe ouvrière. Il se prononce contre les syndicats et les partis, pas simplement contre leurs dirigeants corrompus, mais parce qu’il faut supprimer toute forme d’organisation de la classe ouvrière et de démocratie politique. Le soir même du résultat des élections, les élus de cette liste ont déclaré qu’ils étaient favorables à la réduction du nombre de députés, à la suppression du Sénat, à la réduction des dépenses publiques… et qu’ils étaient disponibles pour le faire avec n’importe qui !...
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