SOCIAL-ECO - le 28 Février 2013
Lutte
Contester l’accord emploi, une question de démocratie
Réunis mercredi par l’Association des journalistes de l’information sociale, l’actuel et le futur secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault et Thierry Lepaon, ont détaillé les raisons de la mobilisation contre l’accord dit de sécurisation de l’emploi.
«On engage le rapport de forces contre l’accord sur l’emploi et nous ne renonçons pas comme ça. C’est dans notre culture. » Le futur secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, a confirmé, mercredi, préparer, avec FO, la FSU et Solidaires, une journée de mobilisation conséquente le 5 mars, veille de l’examen du projet de loi dit de sécurisation de l’emploi, en Conseil des ministres. « Pour nous, cette journée est le début du processus de mobilisation », a ajouté l’actuel secrétaire général, Bernard Thibault.
À quelques semaines du 50e congrès du syndicat, qui se déroulera à Toulouse du 18 au 22 mars, les deux numéros 1 de la CGT étaient invités par l’Association des journalistes de l’information sociale. Et ils n’ont pas mâché leurs mots contre un accord qui, s’il est transposé dans la loi en l’état, va modifier en profondeur le Code du travail. « Les procédures de licenciement vont être accélérées, les délais de contestation raccourcis, les prérogatives des élus du personnel réduits. Le Medef a réussi à rendre moins attaquables en justice les procédures de licenciement », a insisté Bernard Thibault, tandis que Thierry Lepaon invitait à repenser de fond en comble les politiques de l’emploi....
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