CHRONIQUE
Révélation : l’exode fiscal des riches, c’était bidon !
Mercredi 20 Février 2013 à 15:07
LAURENT NEUMANN - MARIANNE
Un mensonge, fut-il répété dix fois, cent fois, mille fois, ne fait pas pour autant une vérité. Depuis des mois – en réalité, dès le lendemain de l’élection de François Hollande - de purs esprits nous expliquent que le matraquage fiscal infligé aux riches par la gauche se traduit par un exil massif des plus fortunés à l’étranger.
Un mensonge, fut-il répété dix fois, cent fois, mille fois, ne fait pas pour autant une vérité. Depuis des mois – en réalité, dès le lendemain de l’élection de François Hollande - de purs esprits nous expliquent que le matraquage fiscal infligé aux riches par la gauche se traduit par un exil massif des plus fortunés à l’étranger. Dans la série « les pleurnichards vous enfument », rappelons-le, nous avons eu droit successivement au feuilleton Bernard Arnault – le Pdg de LVMH qui voulait abriter sa royale succession sous le ciel bleu de Belgique ; puis à l’épisode des « pigeons » - ou comment nous faire prendre des rapaces du « toujours plus » pour des colombes de la paix fiscale ; et enfin, au psychodrame Gérard Depardieu – qui voulait rejouer « Astérix chez les Belges », qui finit en Quentin de Montargis chez Poutine et à qui on a envie de dire : « Tais-toi » !
Sans parler de ces cohortes d’avocats fiscalistes, de conseillers en patrimoine et autres experts en optimisation fiscale qui défilaient complaisamment sur tous les plateaux de télévision pour faire la pub de leur petit business et nous jurer, la main sur le cœur, que la politique fiscale de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault était confiscatoire et que jamais, ô grand jamais, ils n’avaient vu dans le secret de leurs cabinets autant de candidats – blindés de chez blindés, évidemment – au départ. ...
Sans parler de ces cohortes d’avocats fiscalistes, de conseillers en patrimoine et autres experts en optimisation fiscale qui défilaient complaisamment sur tous les plateaux de télévision pour faire la pub de leur petit business et nous jurer, la main sur le cœur, que la politique fiscale de François Hollande et de Jean-Marc Ayrault était confiscatoire et que jamais, ô grand jamais, ils n’avaient vu dans le secret de leurs cabinets autant de candidats – blindés de chez blindés, évidemment – au départ. ...
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