Translate

lundi 25 février 2013

Italie : le tsunami Beppe Grillo fait entrer ses troupes au parlement !

                                                             Marianne


Italie : le tsunami Beppe Grillo fait entrer ses troupes au parlement !

Lundi 25 Février 2013 à 18:30 |

ARIEL F. DUMONT À ROME

Si l’on en croit les premières estimations publiées une heure après la fermeture des bureaux de vote, Beppe Grillo obtient un score de 20% aux législatives italiennes des 24 et 25 février. Du moins en ce qui concerne le parlement.


REX/SIPA
REX/SIPA
L’institut de sondage américain Gallup l’avait prédit : Beppe Grillo effectuera un score de 20% aux législatives italiennes. Si l’on en croit les premières estimations publiées une heure après la fermeture des bureaux de vote, les Américains ont fait bingo. Du moins en ce qui concerne le parlement. Toujours selon les estimations provisoires, le mouvement5stelle (M5s) fondé en 2009 par le Coluche italien ne devrait pas dépasser la barre des 16,5% au sénat. Du coup, le spectre de la fameuse déstabilisation évoquée par la classe politique, les marchés et les observateurs internationaux, semble écarté. 

A quelques jours du scrutin en effet, la presse italienne faisait état des inquiétudes des marchés face à probable percé du M5s. Un scénario qui poussait les places financières à imaginer le pire, c'est-à-dire une Italie dévorée d’ici six mois à la sauce grecque. Le fait est que le programme du mouvement rédigé avec l’économiste et prix Nobel Joseph Stiglitz qui envisageait l’an dernier la sortie de l'Allemagne de l’euro de préférence à celle des pays du sud de l'Europe, n’est pas très sexy. 

Tenant la monnaie unique pour responsable des maux économiques de la péninsule, le comique génois propose un retour à la lire. Et à part quelques mesures sociales comme l’introduction d’un salaire minimum pour rendre sa feuille de route plus crédible,  Beppe Grillo prône aussi la décroissance et la semaine des 20 heures. Le reste frôle la démagogie électorale comme l'interdiction aux  personnes condamnés par la justice de participer aux élections et la limitation de la durée du mandat à deux législatures successives. Enfin, la réduction des rémunérations des élus pour réduire les dépenses publiques. 

Reste que la plupart des électeurs de Beppe Grillo n’ont pas été séduits par ces propositions vides de tout sens pour la plupart des politiciens et des financiers. Les mécontents, les anciens fascistes et les déçus de la gauche rassemblés sous les drapeaux de l’amuseur public, ont voulu pour la plupart, afficher publiquement leur dégout d’une classe politique véreuse et incapable de les comprendre.
Pour lire la suite de l'article,cliquer sur le lien ci-dessous

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire