Monsieur le Président, les droits de l'Homme en Russie, c'est maintenant !
Jeudi 28 Février 2013 à 12:33 |
AXELLE LEMAIRE, DÉPUTÉE PS DES FRANÇAIS DE L'ÉTRANGER
Des élus de droite et de gauche, parmi lesquels Bruno Le Roux, le président du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale, interpellent François Hollande, en visite officielle à Moscou, sur la question des droits de l'Homme en Russie et notamment sur l'affaire Magnitski.
François Hollande rencontre Vladimir Poutine à Moscou le 28 février 2013 - Alexander Zemlianichenko/AP/SIPA
Monsieur le Président,
Nous nous permettons de vous saisir d’une affaire importante alors que vous visitez en ce moment la Russie à l’invitation du Président Vladimir Poutine. Dans le cadre du dialogue étroit et nourri que nos deux pays entretiennent sur de nombreux sujets, nous espérons que le besoin impérieux d’aborder la question des droits humains en Russie s’imposera.
Il y a cinquante ans Alexandre Soljenitsyne publiait Une journée d’Ivan Denissovitch, récit littéraire du quotidien d’un zek, prisonnier du Goulag, décrivant avec fatalisme les privations et les tortures subies. Avec le même souci de minutie dans l’exposé mais une révolte à vif, l’avocat Sergueï Magnitski s’est appliqué à expliquer dans des centaines de lettres le calvaire de son emprisonnement à Moscou et les raisons de son innocence. Mais après 358 jours de détention provisoire, les menaces, l’isolement, le froid et l’absence de soins ont eu raison de la détermination de ce jeune avocat fiscaliste, qui est mort le 16 novembre 2009 sous les coups de ses geôliers. ...
Nous nous permettons de vous saisir d’une affaire importante alors que vous visitez en ce moment la Russie à l’invitation du Président Vladimir Poutine. Dans le cadre du dialogue étroit et nourri que nos deux pays entretiennent sur de nombreux sujets, nous espérons que le besoin impérieux d’aborder la question des droits humains en Russie s’imposera.
Il y a cinquante ans Alexandre Soljenitsyne publiait Une journée d’Ivan Denissovitch, récit littéraire du quotidien d’un zek, prisonnier du Goulag, décrivant avec fatalisme les privations et les tortures subies. Avec le même souci de minutie dans l’exposé mais une révolte à vif, l’avocat Sergueï Magnitski s’est appliqué à expliquer dans des centaines de lettres le calvaire de son emprisonnement à Moscou et les raisons de son innocence. Mais après 358 jours de détention provisoire, les menaces, l’isolement, le froid et l’absence de soins ont eu raison de la détermination de ce jeune avocat fiscaliste, qui est mort le 16 novembre 2009 sous les coups de ses geôliers. ...
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