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lundi 25 février 2013

La nouvelle affaire DSK et Marianne

                                                         Marianne

La nouvelle affaire DSK et Marianne

Lundi 25 Février 2013 à 05:00 | 

MAURICE SZAFRAN - MARIANNE

La nouvelle affaire DSK et Marianne
Si les éditions Stock me l’avaient proposé (ce qui ne fut pas le cas, précisons-le d’emblée), aurais-je, en tant que premier responsable de Marianne, pris la décision de publier dans notre journal les extraits de « Belle et Bête », le livre de Marcela Iacub racontant ses sept mois d’aventure amoureuse et sexuelle avec Dominique Strauss-Kahn ? 

Si j’avais accepté ce « document », aurais-je ensuite décidé d’y consacrer la quasi-totalité de la couverture de Marianne, afin d’assurer à coup sûr une vente canon du journal en kiosques dans une période, qui plus est, de vaches maigres pour l’ensemble de la presse d’information générale ? 

Je me suis posé ces deux questions. Il est donc légitime que je m’en explique dans cette chronique hebdomadaire. 
 
Avant tout une précision – qui compte pour moi : en aucun cas, je ne permettrai d’infliger la moindre leçon de morale ou de déontologie à la direction du Nouvel Observateur qui, en effet, a retenu ce que nous appelons dans notre jargon les « bonnes feuilles » pour en faire l’essentiel de sa Une cette semaine. Avec controverses, débats, polémiques et... succès garantis.
Mon raisonnement, j’en conviens, peut-êre taxé de facile puisque tenu a posteriori. Ce livre, je le rappelle à nouveau, ne m’ayant pas été proposé. 
 
1. Ce texte est-il un événement littéraire important ? 
 
Dans un premier temps, j’ai voulu y croire : les deux critiques littéraires les plus influents de la presse française – Jérôme Garcin (Le Nouvel Observateur) et Philippe Lançon (Libération) – se sont enthousiasmé l’un et l’autre pour les qualités littéraires du livre de Marcela Iacub. Ils y ont lu un grand texte. Et ils ont failli m’impressionner, car mes goûts littéraires correspondent en général à ceux de Garcin et de Lançon. D’autre part, les chroniques de Marcela Iacub, le samedi matin dans Libération, m’ont souvent agacé, mais toujours intéressé. Bien écrites, bien construites, avec une pensée aussi clivante que forte. Donc, après les extraits choisis leNouvel Obs, j’ouvrais le livre avec intérêt.  
 
Après lecture, quelle ne fut pas ma déception ! Un mauvais texte, non un très mauvais texte, mal écrit, mal construit, mal pensé. Un texte pataud et ennuyeux. Une autopsychanalyse de bazar. Des scènes de pseudo-cul... ridicules. ...
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