Pas de troisième mandat pour Parisot : "C'est dur, mais c'est la loi"
Le Monde.fr avec Reuters | • Mis à jour leLe conseil exécutif du Medef a refusé, jeudi 28 mars, une modification de ses statuts qui aurait permis à Laurence Parisot de briguer un troisième mandat à la tête de l'organisation patronale, a annoncé Charles Beigbeder, membre de cette instance. Il a toutefois été convenu que l'actuelle finisse son mandat, qui s'achève début juillet.
"Il y a eu un effet de sidération lorsque les personnes qui participaient au dépouillement, ont pris connaissance du résultat du vote : 22 pour, 22 contre, un nul", rapporte le président d'une grande fédération qui a requis l'anonymat.
"La messe est dite. Il n'y aura pas d'assemblée générale extraordinaire" a résumé le président du comité statutaire du Medef, Georges Drouin, proche de l'actuelle présidente dont le second et dernier mandat prendra fin en juillet. "La question qui était posée au Conseil exécutif concernait la modification des statuts du Medef. Les membres du Conseil se sont prononcés pour ou contre Laurence Parisot", a-t-il ajouté à la sortie du conseil.
PARISOT SE PORTE "GARANTE" DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
"Lorsqu'elle a découvert les résultats, Laurence Parisot a tendu une perche en demandant si, dans ces conditions, il n'était pas possible de faire revoter le conseil. Un grand silence, y compris parmi ses soutiens, a accueilli cette suggestion. Nous sommes tous des chefs d'entreprise. La règle du jeu était claire : il fallait qu'une majorité se dégage en faveur d'une modification des statuts. Cela n'a pas été le cas. C'est dur, mais c'est la loi. Les statuts, les règles, la loi cela existe", ajouté ce président d'une grande fédération.
Après le résultat, Mme Parisot a pris la parole, reconnaissant les résultats et se portant garante du bon fonctionnement de la future élection. Notre journaliste, Jean-Baptiste Chastand, était sur place.
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