Le débat s’anime sur le maintien ou non du Royaume-
Uni dans l’Union Européenne
Lors d’une conférence européenne jeudi à Londres sur les moyens de relancer la zone euro et sa place dans l’Europe, Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, a lancé un avertissement au Royaume-Uni contre une éventuelle sortie de l’Union Européenne (UE). « Partir est une décision prise volontairement, librement […] légitime, mais elle a un prix ».
Sous la pression de ceux qui, dans son électorat, s’opposent à l’UE, le Premier ministre David Cameron s’était engagé, en janvier, à organiser un référendum sur le maintien de Londres dans l’UE avant la fin 2017, s’il était réélu en 2015. Il veut rapatrier « les affaires sociales et criminelles » de Bruxelles à Londres avant 2017.
« Il ne s’agit pas de tourner le dos à l’Europe », avait-il déclaré à Davos, au lendemain de son annonce de référendum. « Il s’agit de savoir comment parvenir à une Europe plus compétitive, plus ouverte et plus flexible ». Dans la foulée, la chancelière allemande Angela Merkel avait appelé les européens à faire de la compétitivité et du libre-échange la priorité essentielle, louant les propositions de profondes réformes structurelles de l’UE faites par Cameron.
Concernant l’éventualité d’un abandon de l’UE par Londres, Herman Van Rompuy suppose que « les autres pays n’aiment pas particulièrement cette idée », mais, dit-il « ils ne la craignent pas non plus », ajoutant : « quitter [l’UE] est légalement possible. Mais il ne s’agit pas seulement de partir. Ce serait […] bien plus compliqué et une décision difficilement applicable, sur le plan légal et politique ».
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