Translate

lundi 4 mars 2013

Amnistie sociale: Valls face à Hamon, les deux discours du gouvernement

                                                        Accueil


 le 4 Mars 2013

Amnistie sociale: Valls face à Hamon, les deux discours du gouvernement


         
          Manuel Valls

Quand le ministre de l'Intérieur se dit "sceptique sur le principe de l'amnistie", son collègue délégué à la Consommation estime lui que la loi soutenue par le Front de gauche adresse un "message de paix et de dialogue" et n'est pas un "encouragement à la violence".
L'amnistie sociale votée par le Sénat la semaine dernière met à jour les différentes sensibilité au sein du gouvernement. Ce lundi matin, Manuel Valls s'est rapproché des critiques émises par la droite et le Medef contrece texte législatif ces derniers jours. "Je reste sceptique sur le principe de l'amnistie", a déclaré le premier flic de France sur RTL. "Je crois d'abord aux exigences du dialogue social, mûr, responsable dans une démocratie. C'est ça au fond qui permet de lutter contre les dérives, qui permet de lutter pour l'emploi (...) la colère, la violence ne sont pas possibles dans une démocratie comme la nôtre."
"saccage de la vie des salariés"
Si Benoît Hamon convient que la "violence n'est pas acceptable", le ministre délégué à l'économie sociale et solidaire et à la Consommation estime lui que la loi portant sur l'amnistie sociale et syndicale apporte au contraire un "message de paix et de dialogue et une volonté de remettre les choses à l'endroit."
"Il est important de dire pour l'avenir que les violences ne sont pas admissibles. Ce n'est pas un encouragement, mais nous ne pouvons pas ignorer la réaction de salariés à la violence qui leur est faite", a insisté Benoît Hamon sur Canal Plus dimanche, en évoquant "le saccage de la vie de milliers de salariés à qui on avait juré qu'il y aurait un repreneur et (dont) on met en faillite l'outil de production". La loi, votée par toute la gauche, "est un bon texte, suffisant au sens qu'il annule les condamnations pour violences commises sur des matériels entre 2007 et 2012." Surtout, le ministre délégué proche de la gauche du parti socialiste a tenu à rendre hommage à ceux des syndicalistes grâce auxquels "il n'y a pas eu de dérapages en dépit de la violence qui leur est faite,.
  • A lire aussi:
S.G.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire