Florange : une nationalisation est toujours possible, avertit Montebourg
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Florange : une nationalisation est toujours possible, avertit Montebourg
Mis en ligne le 01 décembre 2012 à 20h55, mis à jour le 01 décembre 2012 à 22h24
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Le président François Hollande, qui a reçu "longuement" Arnaud Montebourg samedi matin, lui "a déclaré que la question de la nationalisation temporaire restait sur la table car c'est une arme dissuasive. Si M. Mittal ne tient pas ses engagements, l'Etat prendra ses responsabilités", a déclaré le ministre sur TF1.
Arnaud Montebourg, dont c'était la première intervention médiatique depuis l'annonce du compromis passé entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le géant mondial de l'acier, a déclaré ne pas se sentir désavoué par le fait que sa proposition de nationalisation n'a pas été retenue.
"Si j'avais dû me sentir désavoué je n'aurais pas été seul car plus de 63 % des Français soutenaient cette proposition qui est une forme d'arme pour la puissance publique pour se faire respecter", a-t-il déclaré.
M. Montebourg s'était beaucoup engagé dans le bras de fer entre le gouvernement et ArcelorMittal, plaidant pour une nationalisation temporaire du site avant sa revente à un investisseur privé.
Cette option n'a pas été retenue et les services du Premier ministre ont eu des mots peu amènes pour le travail d'Arnaud Montebourg, affirmant que ce n'était "pas solide" et "pas bordé". Le Premier ministre s'est fendu samedi d'un communiqué d'hommage à M. Montebourg, mais il avait auparavant estimé que le repreneur présenté par le bouillant ministre n'était pas "crédible".
"C'est un patriote qui s'est engagé avec ses fonds personnels, son expérience, le sérieux qui est attaché à tout cela et le gouvernement lui doit le respect et lui rend un hommage", a répliqué le ministre, ajoutant que "le président de la République le recevra pour le remercier de ce qu'il s'est préparé à faire".
Interrogé par l'AFP, le ministère du Redressement productif a déclaré que le repreneur potentiel avait demandé à ce que son anonymat soit préservé.
Arnaud Montebourg, dont c'était la première intervention médiatique depuis l'annonce du compromis passé entre le Premier ministre Jean-Marc Ayrault et le géant mondial de l'acier, a déclaré ne pas se sentir désavoué par le fait que sa proposition de nationalisation n'a pas été retenue.
"Si j'avais dû me sentir désavoué je n'aurais pas été seul car plus de 63 % des Français soutenaient cette proposition qui est une forme d'arme pour la puissance publique pour se faire respecter", a-t-il déclaré.
M. Montebourg s'était beaucoup engagé dans le bras de fer entre le gouvernement et ArcelorMittal, plaidant pour une nationalisation temporaire du site avant sa revente à un investisseur privé.
Cette option n'a pas été retenue et les services du Premier ministre ont eu des mots peu amènes pour le travail d'Arnaud Montebourg, affirmant que ce n'était "pas solide" et "pas bordé". Le Premier ministre s'est fendu samedi d'un communiqué d'hommage à M. Montebourg, mais il avait auparavant estimé que le repreneur présenté par le bouillant ministre n'était pas "crédible".
"C'est un patriote qui s'est engagé avec ses fonds personnels, son expérience, le sérieux qui est attaché à tout cela et le gouvernement lui doit le respect et lui rend un hommage", a répliqué le ministre, ajoutant que "le président de la République le recevra pour le remercier de ce qu'il s'est préparé à faire".
Interrogé par l'AFP, le ministère du Redressement productif a déclaré que le repreneur potentiel avait demandé à ce que son anonymat soit préservé.
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