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samedi 15 décembre 2012

La CGT et FO claquent la porte du Comité ArcelorMittal



Un article lu sur Libération.fr

La CGT et FO claquent la porte du Comité ArcelorMittal

 (Mis à jour: )
Des représentants FO pour le site de Florange, Norbert Cima et Sylvie Victoire-Mendoza, arrivent à Paris pour le comité central d'entreprise extraordinaire d'ArcelorMittal, le 13 décembre 2012
Des représentants FO pour le site de Florange, Norbert Cima et Sylvie Victoire-Mendoza, arrivent à Paris pour le comité central d'entreprise extraordinaire d'ArcelorMittal, le 13 décembre 2012 (Photo Jacques Demarthon. AFP)

Ce comité central d'entreprise extraordinaire était consacré à l'accord entre le groupe et le gouvernement.

La CGT et FO d’ArcelorMittal ont claqué jeudi la porte du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire consacré à l’accord entre le groupe sidérurgiste et le gouvernement, afin de manifester leur rejet«catégorique» de cet accord.
FO «ne reconnaît pas la légitimité de l’accord», a déclaré en sortant Norbert Cima, tandis que Philippe Verbeke (CGT) a dit «le dénoncer catégoriquement». Philippe Verbeke a dénoncé un «accord qui entérine l’arrêt de la filière liquide et impacte d’autres sites, comme celui de Basse-Indre» (Loire-Atlantique) et a appelé le gouvernement à«rouvrir le dossier car les destructions d’outil et d’emplois menées par Mittal vont continuer».
La CGT, premier syndicat du groupe sidérurgiste, a appelé «les salariés partout sur les sites en France à la mobilisation dans l’unité syndicale».Philippe Verbeke a souhaité que «Lakshmi Mittal ait le courage de venir voir les salariés».
De son côté, Sylvie Victoire-Mendoza, secrétaire FO du CE de Basse-Indre, a expliqué que «la direction avait refusé de donner l’accord entre Mittal et le gouvernement».
«Mittal et le gouvernement voudraient qu’on les suive sur un accord qui fragilise l’ensemble des sites. Est-ce qu’il a été vraiment signé cet accord?» s’est demandé Norbert Cima pour FO.
Dans une déclaration lue au CCE, la CGT accuse la direction du groupe sidérurgiste de mener «une politique de casse industrielle et sociale».
L’accord du 30 novembre, selon la CGT, «ne répond pas aux intérêts des salariés de Florange, ni à ceux des salariés de Basse-Indre, ni à ceux des salariés de l’ensemble du groupe». Et il est «en décalage complet avec le rapport Faure demandé l'été dernier par le gouvernement», note la CGT.
«La politique du groupe, subie dans tous nos sites français et européens, est réaffirmée par la direction générale, à savoir: le désinvestissement dans les sites sidérurgiques du groupe à court et moyen terme, le gel de l’embauche (...), le gel des augmentations générales des salaires pour 2013, alors que 1,2 milliard de dollars de dividendes auront été versés aux actionnaires en 2012, et une nouvelle baisse du budget "recherche et développement"», indique la CGT.
«La CGT ne cautionne pas cette politique (...) N’ayant pas davantage de temps à perdre, les élus CGT quittent cette séance», conclut le texte.
Le CCE extraordinaire s’est ouvert en début d’après-midi. La direction devait détailler aux représentants des salariés les engagements prix auprès du gouvernement, alors qu’aucun repreneur ne s'était présenté pour reprendre les deux hauts fourneaux de Florange (Moselle).

(AFP)

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