Les restructurations et la concurrence bouleversent la construction navale
Le site internet du magazine Mer et marine a annoncé vendredi dernier que les chantiers navals italiens Fincantieri et STX Europe ont conclu un accord. La société Fincantieri, à 100 % nationalisée, reprendrait 50,75 % des parts que possède le groupe sud-coréen STX dans les chantiers STX OSV.
La filiale STX OSV du groupe coréen STX comporte dix chantiers, cinq en Norvège, deux en Roumanie, deux au Brésil, et un au Vietnam. Cette filiale intervient dans la construction de navires offshore d’exploitation pétrolière.
L’italien Fincantieri se positionnerait ainsi comme acteur majeur sur un nouveau segment, l’offshore.
Cette cession du groupe sud-coréen STX fait partie d’un plan de restructuration du groupe pour regagner la confiance des marchés. STX Corée a également annoncé la vente de 36 % des parts détenues dans l’armement STX Pan Ocean, qui contrôle une flotte de 400 navires, vraquiers, porte-conteneurs et pétroliers
Dans le même temps, la concurrence sur les paquebots s’exacerbe. L’armateur américain RCCL est disposé à commander un paquebot géant dont la construction est prévue sur le site des Chantiers STX de Turku en Finlande. Le financement n’est pas finalisé. Il faudrait que l’État finlandais apporte un soutien financier de 50 millions d’euros, ce qui n’est pas acquis. Les Chantiers STX de Saint-Nazaire, dans lesquels l’État est actionnaire à 33 %, se sont portés candidat. Il y a actuellement, pour janvier et février, 29 000 jours de chômage partiel prévus pour près de 60 % des 2 000 salariés, sur le site de Saint-Nazaire.
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