Entre les deux phases du référendum, l’incertitude domine en Égypte
Les partisans du « oui » promettent « la stabilité enfin rétablie », après deux ans d’affrontements, parfois violents, comme dernièrement à propos de la constitution et du referendum, maintenu malgré tout par le président Morsi. Le FSN dénonce un texte qui s’attaque aux droits fondamentaux, à l’indépendance judiciaire et permet l’adoption de lois encore plus islamistes. Il n’appelle pas au boycott du referendum, mais demande son annulation et un gouvernement qui « restaure l’état de droit ».
L’appareil d’État se fissure : des juges du Conseil d’État, qui avaient accepté de garantir le referendum en le supervisant, ont décidé de boycotter la seconde phase. Le procureur général, nommé par le pouvoir a dû démissionner. Dans l’incertitude, le FMI a gelé un prêt de 4,8 milliards de dollars, l’Allemagne, a décidé de suspendre l’effacement d’une partie de la dette égyptienne et la Suisse a bloqué l’accès au dossier pénal de personnalité de l’ancien régime.
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