http://parti-ouvrier-independant.fr
Flexibilité du travail : le « compromis historique » voulu par Hollande est de plus en plus compromis
Demain et après-demain, le patronat et les confédérations ont prévu de poursuivre lesnégociations pour réformer le marché du travail. Le gouvernement pousse le MEDEF et les syndicats à se mettre d’accord pour introduire la flexibilité dans le Code du travail.
Le ministre du travail, Michel Sapin, a estimé dimanche dernier qu’un accord national était possible. Il a appelé les négociateurs à « ne pas faire petit » et à conclure avant la fin de l’année. Il les invite à trouver « l’équilibre entre plus de sécurité pour les salariés et plus de possibilité d’adaptation pour l’entreprise quand il y a une difficulté ». Le gouvernement qui légifèrera de toutes façons, en appelle au « compromis historique » voulu par le président de la République pour modifier le Code du travail.
Face au MEDEF, qui veut la possibilité de transformer des CDI en contrats de mission, faciliter la mobilité et simplifier les procédures de licenciement, les réactions syndicales laissent peu de chances à ce qu’un tel accord soit signé par les cinq confédérations ouvrières.
Bernard Thibault a exclu que la CGT signe « un texte qui amplifie la précarité ». Pour la CGT-FO, Stéphane Lardy a ironisé à propos des dernières propositions du MEDEF : « la flexibilité, c’est maintenant, la sécurisation plus tard, peut-être ».
Du côté de la CFDT, son nouveau secrétaire général, Laurent Berger a déclaré au journal Le Monde que « si le patronat ne fait pas des pas importants avec des garanties effectives pour les salariés, il portera la responsabilité de l’échec ».
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire