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Flexibilité du travail : un important rejet syndical compromet le « compromis historique » voulu par Hollande
Vendredi, les négociations entre syndicats et patronat sur les propositions du MEDEF ont vu les syndicats divisés face à la flexibilité du travail, fragilisant l’avenir du « compromis historique » recherché par François Hollande.
Patrick Bernasconi (patronat) veut « avancer sur la sécurisation des parcours professionnels avec pas moins de 10 propositions de droits nouveaux » et exige « toute sa place » à la « flexibilité », notamment, en ramenant le délais de saisine des prud’hommes, en cas de licenciement, de cinq ans à un an, en créant le « CDI intermittent » et le « contrat de projet à durée indéterminée ».
La CFTC, la CGC et la CFDT limitent leurs critiques à certaines propositions : ce « vrai document de travail » est un « pas positif ».
FO et CGT rejettent le texte en bloc. Pour Agnès Le Bot (CGT), « ce n’est pas une négociation » , les propositions ne visent qu’ « à favoriser les licenciements ». Stéphane Lardy (FO), lui, déplore les 20 milliards d’euros de crédit d’impôt accordés par le gouvernement aux entreprises pour améliorer leur compétitivité : « ça ne nous aide pas dans la négociation ».
C’est aussi la compétitivité qui est avancée par le gouvernement pour rejeter la nationalisation d’Arcelor-Mittal. Jean-Marc Ayrault, vendredi, dans sa déclaration (point 4), a rappelé que, selon lui, « c’est par le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi que nous allons reconquérir la compétitivité ». Il a précisé que cela se ferait « par la mobilisation de tous les acteurs, sur l’impulsion de l’État ».
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