TRIBUNE
Syrie: « Je veux et je ne veux pas »
Lundi 25 Mars 2013 à 12:05 |
SOPHIE COLIN - CHERCHEUSE EN SCIENCES HUMAINES
Pour la chercheuse en sciences humaines Sophie Colin, le peuple syrien est aujourd'hui obligé de mener la lutte sur deux fronts. Le premier est celui de la lutte contre un régime totalitaire vivant hors de la réalité car le premier des dirigeants est malade, psychotique. Le deuxième front se situe sur le plan de la politique internationale qui parle deux langages paradoxaux et contradictoires qu’on peut schématiser ainsi : « Je veux et je ne veux pas ».
Le peuple syrien est aujourd'hui obligé de mener la lutte sur deux fronts.
Le premier est celui de la lutte contre un régime totalitaire vivant hors de la réalité car le premier des dirigeants est malade, psychotique. Il est dans le déni total de la réalité qui l’entoure ; c’est donc la négation et la projection de tous les troubles dans le pays sur un complot universel. Il se prépare à devenir le père d’un quatrième enfant au moment où il massacre les enfants des autres. Il dénie qu’il y ait un mouvement révolutionnaire qui réclame la liberté et la dignité. Il le nomme « agissements de bandes armées dans le cadre d’un complot international contre la Syrie ». Donc tous les Syriens qui se révoltent sont des ennemis : élaboration parfaite pour un paranoïaque. Il a sacrifié sa communauté pour conserver le pouvoir, en la dopant par des idéaux qui compensent les sentiments d’infériorité, en leur donnant l’illusion qu’ils ont créé un État… Comme s’ils avaient inventé l’État syrien... Dans la réalité, si nous examinons les caractéristiques de cet État, il est prédateur par la corruption et le vol et a aboli toute loi pour tout ramener à sa mesure en nivelant par le bas. Il n’y a en fait à la base aucune conception de ce qu’est un État. ...
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