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jeudi 28 mars 2013

Impôt sur revenu: Moscovici pas favorable à ce que plus de Français payent

                                              Les Echos

Impôt sur revenu: Moscovici pas favorable à ce que plus de Français payent

27/03 | 12:02
Le ministre de l'Economie Pierre Moscovici estime mercredi "très difficile" de "revenir" sur le fait que plus d'un Français sur deux ne paie pas d'impôt sur le revenu, évoquant à nouveau une fusion de cet impôt avec la CSG d'ici 2017, dans un entretien avec des lecteurs du Parisien.
"C'est vrai que plus d'un Français sur deux ne paie pas d'impôt sur le revenu pour des raisons de décotes, d'exonérations, mais aussi parce qu'ils n'ont pas beaucoup de revenus", constate le ministre. Mais, prévient-il, "ce sera très difficile de revenir là-dessus parce que cela correspond à des réalités sociales".
Pour lui, "il faudra aller vers la fusion de la CSG avec l'impôt sur le revenu", une promesse du candidat Hollande que le gouvernement semblait avoir abandonnée pour ce quinquennat. Cette réforme "très lourde, très compliquée et coûteuse", "n'est pas pour tout de suite", assure le ministre, en insistant sur son "envie" d'"un peu de respiration et de stabilité dans notre système fiscal".
Il juge cependant la réforme "envisageable d'ici la fin du quinquennat".
M. Moscovici rappelle par ailleurs les simplifications apportées à l'impôt sur le revenu pour cette année: plus besoin de joindre de justificatifs, "formule de pré-calcul de l'impôt plus lisible", et encouragement à la télé déclaration.
Il a en outre annoncé la disparition de la "traditionnelle lettre du ministre de l'Economie et des Finances" aux Français "pour les appeler à régler leurs impôts". "On va s'adresser à tous les citoyens par informatique, cela permet une économie de 850.000 euros et d'éviter un gaspillage de papier", a-t-il expliqué.
M. Moscovici a enfin réaffirmé que les impôts n'augmenteront plus jusqu'à la fin du quinquennat, reconnaissant qu'"on atteint des taux d'imposition dans notre pays que beaucoup de gens jugent excessifs, des taux de prélèvement obligatoire qui ne peuvent pas être dépassés".
 

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