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mardi 26 mars 2013

Hollande à la télé : les attentes du PS et les doutes de l'UMP

                                    Le Nouvel Observateur

Hollande à la télé : les attentes du PS et les doutes de l'UMP

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Le PS promet un président "qui assume" quand l'UMP invite le chef de l'Etat à ne pas rester "sourd" aux manifestations

François Hollande le 29 mai 2012 (CHESNOT/SIPA)
                                                                     François Hollande le 29 mai 2012 (CHESNOT/SIPA)
L'intervention de François Hollande jeudi à la télévision ne comprendra "ni artifice, ni esquive, ni tournant", a assuré mardi 26 mars l'une des porte-parole des députés PS, Annick Lepetit.
Les Français auront en face d'eux un président de la République qui assume ses responsabilités face à la crise, comme il l'a fait au Mali contre le terrorisme, un chef déterminé qui veut entraîner ses concitoyens dans le projet de redressement national commencé il y a dix mois", a-t-elle déclaré lors d'une conférence de presse, à l'issue de la réunion du groupe PS à l'Assemblée nationale.
A ses yeux, les moyens de lutter contre la crise européenne, après le récent cas chypriote, feront probablement partie des sujets abordés sur France 2 par le chef de l'Etat, qui ne s'était pas adressé directement aux Français depuis sa prise de parole de septembre dernier sur TF1.
Qualifiant de "moindre mal" la solution avancée pour Chypre car "la zone euro montre enfin sa détermination à faire payer les fauteurs de la crise et non ceux qui en sont les victimes", cette porte-parole des députés PS a souligné que "ce combat, c'est celui que souhaite François Hollande: constituer une union bancaire qui en finisse avec les folies et les paradis fiscaux".
"C'est cela qu'il exprimera aussi sans doute jeudi dans son intervention télévisée", a-t-elle poursuivi.

Hollande "ne peut rester sourd"

De son côté, le chef de file des députés UMP à l'Assemblée nationale, Christian Jacob, a invité le chef de l'Etat à ne pas rester sourd au message porté par les manifestants contre l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. 
Le président de la République, qui intervient jeudi, ne peut rester sourd à cinq législatives partielles perdues par le PS et gagnées par l'UMP et à la mobilisation sans pareille de dimanche dernier"
"Cette manifestation s'est très bien déroulée", a affirmé Christian Jacob lors d'un point de presse, en jugeant les "dérapages" à la fois limités et imputables au ministre de l'Intérieur, Manuel Valls.
"Ramenons les choses à ce qu'elles sont: est-ce qu'il y a une voiture de retournée, une vitrine cassée ? Non", a-t-il lancé. Mais, a-t-il ajouté, "on est face à un ministre de l'Intérieur qui a complètement sous-estimé et traité par le mépris la mobilisation dont on l'alertait depuis plusieurs semaines".
"Il y a eu de ce fait les dérapages auxquels on a pu assister, et donc l'utilisation des gaz lacrymogènes contre les familles", a poursuivi le député-maire de Provins (Seine-et-Marne).

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