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samedi 2 mars 2013

Effondrement global

                           

Effondrement global

Le présent de l’Humanité – et de la planète qui la supporte – est chaque jour plus cocasse que la veille. Les hommes vaquent à leurs occupations, petites ou grandes, en négligeant de façon pathétique de s’occuper de l’essentiel : annihiler les risques majeurs de l’effondrement définitif restant coupablement comme une vague possibilité ou un triste épouvantail agité par quelques fâcheux écolos. L’hypothèse de l’effondrement a été longtemps l’apanage des historiens des temps longs qui nous ont enseigné que les civilisations entières sont mortelles. L’exacerbation de la crise écologique au cours des dernières décennies fait surgir de l’ornière où l’on se complaisait trop facilement à la cantonner la menace tangible et fatale pesant désormais sur l’espèce humaine. L’extension du capitalisme marchand et financier à tous les recoins de la planète a transformé la possibilité de l’effondrement autrefois localisé en risque global. En inventant la « mondialisation sans contrôle » munie de son dévorant ressort productiviste les hommes ont donné naissance à la perspective de la catastrophe totale. Comble de l’ironie : dans l’océan d’insouciance où nous baignons un îlot de raison surgit enfin : nous pouvons dès maintenant nous passer des millénaristes et de leurs prédictions sans fondements intelligibles.
Tous les clignotants de la « décrépitude environnementale » potentielle sont au rouge. S’il nous arrive encore de douter du terrible constat, c’est que de doctes experts consultés par les « officines de surveillance » et/ou appointés par les firmes capitalistes maintiennent en vigueur – avec l’assentiment en dernière instance des représentants de la sphère politique – des seuils de tolérance officiels pourtant déjà dépassés eu égard aux travaux des scientifiques indépendants ou des limites physiques de la biosphère. Il est quasi certain que nous ne parviendrons pas à empêcher « l’emballement climatique ». Trop de rendez-vous mondiaux ont été manqués depuis la parution du rapport Meade en 1972. L’étouffement progressif des écosystèmes atmosphériques, aquatiques ou terrestres se poursuit allègrement : les efforts méritoires de quelques nations vertueuses sont submergés par les effets démultipliés de la course au Progrès et à la Croissance à l’échelle planétaire. Là où a sévi l’agriculture hyper intensive, les sols deviennent infertiles après avoir été tellement gorgés de fertilisants et pesticides chimiques. Et ce « modèle » continue de « gagner » du terrain. Il est d’ores et déjà patent que nourrir neuf milliards d’êtres humains en 2050 sera une gageure si l’on ne restaure pas le capital de terres cultivables. L’exploitation exponentielle des gisements de matières premières va faire du 21ème siècle le siècle de l’épuisement dangereux de nombre de ces ressources.....
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http://www.legrandsoir.info/effondrement-global.

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