Mélenchon à Informations Ouvrières : la forme et les contenus du Front de gauche « ne sont pas figés »
Le co-président du Parti de Gauche, candidat
du Front de Gauche à l’élection présidentielle du printemps dernier ayant obtenu
11,10 % des voix, Jean-Luc Mélenchon, a accordé une interview à l’hebdomadaire
du POI, Informations Ouvrières, parue dans l’édition
d’aujourd’hui.
Interrogé sur un « grand écart » que pratique le Front de Gauche face au gouvernement, Jean-Luc Mélenchon explique que le « le Front de gauche est une construction qui s’homogénéise à mesure qu’elle est confrontée à des échéances ». Cela vient, dit-il, de ce que « les membres du Front sont positionnés, parfois dans chaque parti, d’une manière très différente. » Il juge que « cette réalité s’affine », à mesure que ce qu’il appelle « “ l’autre gauche ” prend confiance en elle-même, et que le rapport de force montre que nous sommes un acteur à part entière de la situation ». Pour lui, la forme et les contenus du Front de Gauche « ne sont pas figés ».
En réponse à une question sur « le caractère tardif de l’appel à la manifestation du 30 septembre » contre le TSCG, Jean-Luc Mélenchon invoque la présidentielle et les législatives : « il fallait d’abord régler ces deux résultats électoraux et ensuite la question du gouvernement : savoir si on le soutenait ou pas».
Abordant les perspectives d’action, il précise les rôles respectifs que doivent jouer selon lui les partis et les syndicats, en refusant l’idée d’une « force parasyndicale qui réclamerait plus de ceci et moins de cela ». Au contraire, affirme-t-il, « nous sommes dans le registre de la politique, donc de la conquête du pouvoir pour faire une autre politique ».
Interrogé sur un « grand écart » que pratique le Front de Gauche face au gouvernement, Jean-Luc Mélenchon explique que le « le Front de gauche est une construction qui s’homogénéise à mesure qu’elle est confrontée à des échéances ». Cela vient, dit-il, de ce que « les membres du Front sont positionnés, parfois dans chaque parti, d’une manière très différente. » Il juge que « cette réalité s’affine », à mesure que ce qu’il appelle « “ l’autre gauche ” prend confiance en elle-même, et que le rapport de force montre que nous sommes un acteur à part entière de la situation ». Pour lui, la forme et les contenus du Front de Gauche « ne sont pas figés ».
En réponse à une question sur « le caractère tardif de l’appel à la manifestation du 30 septembre » contre le TSCG, Jean-Luc Mélenchon invoque la présidentielle et les législatives : « il fallait d’abord régler ces deux résultats électoraux et ensuite la question du gouvernement : savoir si on le soutenait ou pas».
Abordant les perspectives d’action, il précise les rôles respectifs que doivent jouer selon lui les partis et les syndicats, en refusant l’idée d’une « force parasyndicale qui réclamerait plus de ceci et moins de cela ». Au contraire, affirme-t-il, « nous sommes dans le registre de la politique, donc de la conquête du pouvoir pour faire une autre politique ».
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