Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale refusé par le Sénat
Adopté à l’Assemblée nationale le 30 octobre, le PLFSS contribue à l’objectif de réduction à 3 % du PIB du déficit public en 2013, avec 2,4 milliards d’économies dont 657 milliards dans le secteur hospitalier et 5 milliards de recettes supplémentaires.
Le groupe CRC reproche au gouvernement « un choix de rigueur et non pas de justice sociale » et refuse la partie « recettes ».
Pour Jean-Luc Mélanchon, co-président du Parti de gauche, « ce n’est pas une bonne loi […] si on continue à gérer comme ça, l’hôpital va s’écrouler ».
Deux responsables du parti socialiste, Charlotte Brun, secrétaire nationale aux Affaires sociales, et Guillaume Bachelay, secrétaire national aux Relations extérieures, ont signé un communiqué affirmant que « le projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2013 marque une rupture radicale avec dix ans de sarkozysme en réduisant les déficits tout en améliorant la couverture sociale des Français ».
« Le Parti socialiste regrette profondément ce vote et appelle les parlementaires du Front de Gauche à la solidarité majoritaire au Sénat pour répondre aux attentes des Français confrontés à la crise », ajoute le communiqué, qui relève que « pour la troisième fois depuis le début de la législature, les sénateurs du Front de Gauche ont voté avec la droite sénatoriale ».
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