Les États-Unis envisagent d’abroger le plafond de leur dette, l’Union européenne prône toujours les restrictions
Vendredi dernier, le secrétaire au Trésor des États-Unis, Timothy Geithner, dans un entretien à la chaîne américaine d’information financière Bloomberg et face à une nouvelle menace de défaut de paiement, a déclaré qu’il était nécessaire, et « le plus tôt sera le mieux », d’abroger la limite légale imposée par le Congrès à la dette publique américaine.
Le plafond légal de la dette a été remonté plusieurs fois, l’État devant, selon le ministère des finances, « assumer ses obligations légales existantes, comme le versement des pensions de retraites et des prestations du Medicare, des soldes des militaires, des intérêts sur la dette publique, des remboursements d’impôt et d’autres paiements ».
Le plafond de la dette américaine était passé, début août 2011, de 14 294 milliards à 16 394 milliards de dollars, soit 107,2 % du PIB, chiffres du Fonds monétaire international. Il sera à son tour atteint fin octobre, annonce le Trésor américain, ce qui mettrait l’État en défaut de paiement fin décembre 2012
En Europe José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, prépare le sommet européen extraordinaire des 22-23 novembre sur le budget européen 2014-2020 et déclare que ce sera « un exercice difficile ». Le traité de Maastricht confirmé par le TSCG impose d’abaisser la dette à 60 % du PIB en réduisant les déficits publics. À la fin du deuxième trimestre 2012, la dette dans la zone euro se monte à 90,0% du PIB. En France elle atteint 91 % du PIB.
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