Le Parti communiste chinois a désigné une nouvelle direction
Le 18e congrès du Parti communiste chinois s’est terminé le 14 novembre. Une nouvelle direction a été désignée : Xi Jinping est le nouveau numéro un, Li Keqiang est le futur chef du gouvernement. Xi Jinping est l’homme d’un armistice précaire, après de violents affrontements, signé entre les partisans de l’ouverture des entreprises d’État au capital étranger et les apparatchiks tirant leurs positions et privilèges du secteur d’État.
La crise économique mondiale affecte la Chine, la croissance n’est plus à 10 % mais à 7 %, des dizaines de milliers de PME chinoises privées ont ainsi mis la clé sous la porte car l’industrie manufacturière se contracte, des secteurs comme les chantiers navals d’État, le bâtiment, la sidérurgie souffrent… Et « le monde ouvrier fait peur au puissant pouvoir chinois » : « Les grèves et les arrêts de travail ont un coût économique énorme et ça explose partout », expliquait récemment une chercheuse.
« Je doute que le nouveau gouvernement soit capable de faire grand-chose pour réformer les entreprises d’État », regrette un expert américain cité par le Financial Times » dans son édition du 15 novembre.
Pourtant, il faudrait bien « accroître le rôle du marché et permettre de plus grandes opportunités aux investissements américains comme le secteur financier où les États-Unis sont très compétitifs », affirme un ancien conseiller du président Clinton. Il met ainsi l’accent sur la difficulté pour le capital d’entrer dans le système bancaire et financier chinois et sur la mise à l’écart des multinationales américaines d’immenses marchés publics.
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