Le Conseil européen se divise sur le budget et reporte une décision à janvier 2013
Ni sur le montant des coupes, ni sur les lignes budgétaire où couper, lors du Conseil européen de jeudi et vendredi derniers, il n’y aura eu d’accord.
D’un coté, Michel Barnier, commissaire européen au Marché Intérieur, a déclaré que « ce n’est pas un échec, c’est une discussion suspendue ». Minimisant les désaccords, il a souligné qu’mille milliards d’euros pour le projet de budget 2014-2020 ne représentent que 1,01 % de la richesse européenne. Mais, pour lui, l’UE « doit être beaucoup plus qu’un supermarché, une puissance politique. »
De l’autre côté, David Cameron, premier ministre britannique, a accusé la Commission européenne de « ne pas avoir proposé le moindre euro d’économie », alors que « nous avons besoin de couper dans les dépenses que nous ne pouvons pas nous permettre ». De plus, il a visé les « eurocrates » et le coût de la technostructure de Bruxelles, qui s’est défendue en avançant que le budget de fonctionnement représente seulement 6 % du total.
M. Cameron, grand protagoniste de ce sommet européen, est parvenu à rallier autour de lui les gouvernements de l’Allemagne, des Pays-Bas, de la Suède, de la Finlande et du Danemark. « Nous avons eu des alliés puissants », s’est-il félicité.
Le président du conseil italien, Mario Monti, a qualifié les positions de M. Cameron comme de la « démagogie », faite « d’attaques incohérentes ».
Un accord pourrait être conclu en janvier 2013, selon le président du Conseil européen, Herman van Rompuy.
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