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samedi 3 novembre 2012

Les exigences de la Troïka accentuent la crise politique en Grèce


Les exigences de la Troïka accentuent la crise politique en Grèce

s'informerÀ l’unanimité de ses trente membres, la cour des comptes grecque a jugé hier « anticonstitutionnelle » la nouvelle baisse des retraites (la cinquième depuis 2010). Les discussions se poursuivent entre le gouvernement grec et la Troïka (Union Européenne, Fonds Monétaire International, Banque Centrale Européenne), qui exige que 150 nouvelles mesures d’austérité soient être adoptées par le parlement grec avant le 12 novembre.
Après deux députés de droite qui ont été exclus de leur parti, un député du parti socialiste a annoncé son refus du nouveau plan, et le parti de centre gauche Dimar reste réticent.
Un journaliste qui avait publié une liste des personnes ayant transféré des fonds en Suisse, a été poursuivi devant la justice mais, malgré une demande de condamnation du parquet, les juges l’ont acquitté.
Un nouvel appel à la grève a été lancé pour le 6 et 7 novembre par les syndicats du public et du privé.
Le FMI et l’UE veulent que, pour accompagner un délai de deux ans pour le retour au déficit de 3 %, l’excédent primaire du budget soit augmenté. Il s’agit de l’excédent hors paiement des intérêts. En effet pour tenir les remboursements il faut que chaque année l’excédent soit égal ou supérieur au montant des intérêts à payer, or l’étalement de deux ans provoque une hausse de ces intérêts à payer.
Le premier ministre Samaras menace : « la Grèce serait conduite au chaos » en cas d’échec du vote de la mi-novembre.

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