Un versement de 500.000 € découvert chez Guéant
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Par Challenges.fr
La Canard Enchainé révèle le versement de 500.000 € depuis l'étranger sur un compte de Claude Guéant. L'ancien Ministre de l'Intérieur dément tout lien avec un éventuel financement libyen de la campagne de Sarkozy en 2007.
Des juges s'interrogent, selon Le Canard enchaîné paru aujourd'hui, sur le versement de plus de 500.000 euros depuis l'étranger sur un compte de Claude Guéant, qui a démenti la veille de la publication tout lien entre cet argent et un éventuel financement libyen de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.
L'hebdomadaire satirique révèle que les enquêteurs avaient découvert ces versements d'argent à la faveur d'une perquisition en février dans le cadre de l'enquête, alors conduite par le parquet de Paris, sur les accusations de financement libyen de cette campagne.
Le Canard enchaîné, qui ajoute que les policiers ont par la même occasion repéré des traces de "nombreux et conséquents paiements de factures en liquide", établit un lien entre ces découvertes et la décision prise le 19 avril par le parquet de Paris d'ouvrir une information judiciaire. Contacté par l'AFP, le parquet n'a fait aucun commentaire.
L'hebdomadaire satirique révèle que les enquêteurs avaient découvert ces versements d'argent à la faveur d'une perquisition en février dans le cadre de l'enquête, alors conduite par le parquet de Paris, sur les accusations de financement libyen de cette campagne.
Le Canard enchaîné, qui ajoute que les policiers ont par la même occasion repéré des traces de "nombreux et conséquents paiements de factures en liquide", établit un lien entre ces découvertes et la décision prise le 19 avril par le parquet de Paris d'ouvrir une information judiciaire. Contacté par l'AFP, le parquet n'a fait aucun commentaire.
De son côté, Claude Guéant justifie le demi-million d'euros reçus par une vente de tableaux en 2008. "Il n'y a strictement aucun lien avec des financements libyens et je continue à contester de façon catégorique qu'il y ait eu des financements libyens de campagne ou de personne", a déclaré à l'AFP l'ancien ministre de l'Intérieur.
Des primes non-déclarées
Claude Guéant a évoqué mardi 30 avril des primes qui "n'étaient pas déclarées, de toute éternité", qui lui étaient versées en tant que membre de cabinet ministériel. "Ce sont des primes que l'on reçoit comme ça, qui ne sont pas déclarées, de toute éternité, voilà, c'est tout", a déclaré l'ex-secrétaire général de l'Elysée sur BFMTV. Selon le Canard Enchaîné, lors de perquisitions, les enquêteurs ont trouvé "de nombreux et conséquents paiements de factures en liquide".
Ce que l'ex-ministre a justifié auprès de l'AFP par des "primes de cabinet dont j'avais bénéficié au ministère de l'Intérieur quand j'y officiais". Avant de devenir secrétaire général de la présidence de la République, Claude Guéant avait notamment été le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur.
Des primes non déclarées, est-ce normal, demande BFMTV au proche de l'ex-président ? "On peut dire que c'est pas normal après coup, ça c'est vrai. Ca faisait partie du système indemnitaire du ministère. Et nous aussi, nous trouvions que c'était anormal, c'est pour ça que nous l'avons supprimé", affirme Claude Guéant.
Des primes non déclarées, est-ce normal, demande BFMTV au proche de l'ex-président ? "On peut dire que c'est pas normal après coup, ça c'est vrai. Ca faisait partie du système indemnitaire du ministère. Et nous aussi, nous trouvions que c'était anormal, c'est pour ça que nous l'avons supprimé", affirme Claude Guéant.
Information judiciaire ouverte
A l'origine de l'instruction ouverte le 19 avril, les déclarations de l'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui avait affirmé en décembre au juge Renaud van Ruymbeke détenir les preuves d'un financement de la campagne de Nicolas Sarkozy par la Libye.
L'information judiciaire a été ouverte pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits". Les juges Serge Tournaire et René Grouman ont été désignés.
L'information judiciaire a été ouverte pour "corruption active et passive", "trafic d'influence", "faux et usage de faux", "abus de biens sociaux", "blanchiment, complicité et recel de ces délits". Les juges Serge Tournaire et René Grouman ont été désignés.
(avec AFP)
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