Le Parti socialiste met au point un discours qui qualifie Angela Merkel de
« chancelière de l’austérité »
Une dizaine de députés et sénateurs PS, dont Jean Marie Le Guen, ont répondu vertement, le 23 avril, à une déclaration de l’aile gauche du PS, dont l’une des figures marquantes est Marie-Noëlle Lienemann, intitulée « Maintenant la Gauche » et publiée la veille. Ce groupe de membres du parti au pouvoir avait proposé un « programme de relance écologique et sociale » et critiqué le projet économique du gouvernement.
Les parlementaires emmenés par Jean Marie Le Guen « ont été choqués par l’intervention musclée, au Conseil national du Parti socialiste, de militants d’extrême gauche qui n’ont cessé de refuser tout compromis et tout dialogue social dans leur entreprise. Et ils ont été stupéfaits de voir leurs propos véhéments, déraisonnables et de mauvaise foi contre la politique gouvernementale applaudis par une partie de l’assistance ».
Ils ont condamné la « schizophrénie mortifère qui consiste à fustiger dans les mots ce que nous réalisons dans les actes ». M. Le Guen a fait partie des cent députés ayant appelé à transposer dans la loi l’accord du 11 janvier de flexibilité du travail.
Le Parti socialiste a publié hier un document qui déclare que François Hollande a engagé depuis son élection la bataille de la réorientation en Europe. « Les socialistes français veulent l’Europe. Ce qu’ils combattent, c’est l’Europe de droite et son triptyque : dérégulation, désindustrialisation, désintégration ». Les responsables de cette situation y sont nommément désignés : Angela Merkel, « chancelière de l’austérité », qui trouve un appui dans les accents thatchériens de David Cameron.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire