MONDE - le 28 Avril 2013
Italie : un chômeur desespéré trouble la prestation de serment du nouveau gouvernement
Le nouveau gouvernement Letta
Deux carabiniers et un passant ont été blessés par balles, tirées par un chômeur désespéré, devant le palais Chigi, siège du gouvernement à Rome, pendant la prestation de serment du nouveau cabinet d'Enrico Letta. Un gouvernement de "mascarade" pour Mélenchon, qui marque le retour sur le devant de la scène du parti de Berlusconi.
L'auteur présumé de la fusillade, un chômeur âgé d'une quarantaine d'années, a été interpellé devant le bâtiment et a agi seul, a déclaré le nouveau ministre de l'Intérieur, Angelino Alfano , numéro 2 du gouvernement et chef du parti de Silvio Berlusconi. L'acte désespéré rappelle à la réalité le nouveau gouvernement qui tente de masquer ses impasses politiques et écomique derrière le verni de l'"union nationale".
Alfano est un des cinq ministres issus du PDL de Silvio Berlusconi, aux côtés de neuf du parti démocrate dont est issu le Premier ministre Enrico Letta, trois centristes et quatre technocrates. "Enfin le pays passe avant les rivalités, avant les partis, avant les jeux personnels" exulte Andrea Riccardi, ministre sortant du gouvernement Monti.
Depuis les élections de février, qui ont donné au Parti démocrate la majorité absolue à la Chambre des députés mais pas au Sénat qu'aucun parti ne contrôlait, l'Italie, troisième puissance économique de la zone euro, était en quête d'un gouvernement.
Alfano est un des cinq ministres issus du PDL de Silvio Berlusconi, aux côtés de neuf du parti démocrate dont est issu le Premier ministre Enrico Letta, trois centristes et quatre technocrates. "Enfin le pays passe avant les rivalités, avant les partis, avant les jeux personnels" exulte Andrea Riccardi, ministre sortant du gouvernement Monti.
Depuis les élections de février, qui ont donné au Parti démocrate la majorité absolue à la Chambre des députés mais pas au Sénat qu'aucun parti ne contrôlait, l'Italie, troisième puissance économique de la zone euro, était en quête d'un gouvernement.
"Une mascarade"
Jean-Luc Mélenchon, a qualifié dimanche de "mascarade" le nouveau gouvernement italien d'Enrico Letta constitué d'une coalition entre la gauche et la droite, estimant que l'Italie était "partie dans ce qu'il y a de pire". Avec ce nouvel exécutif, l'Italie va "s'enfoncer" dans la crise, a affirmé le co-président du Parti de gauche.
"Tout ceci est une mascarade", a-t-il ajouté "car on voit la gauche faire un gouvernement commun avec la droite". "Je sais qu'en France il en est aussi question" mais "l'union nationale est toujours un holp-up sur la démocratie: des gens des deux bords font semblant qu'il n'y a qu'une seule solution possible et l'imposent de force au peuple qui pourtant a voté le contraire. L'union nationale est ce qu'il y a de pire. Eh bien voilà l'Italie est partie de dans ce qu'il y a de pire!"
"Tout ceci est une mascarade", a-t-il ajouté "car on voit la gauche faire un gouvernement commun avec la droite". "Je sais qu'en France il en est aussi question" mais "l'union nationale est toujours un holp-up sur la démocratie: des gens des deux bords font semblant qu'il n'y a qu'une seule solution possible et l'imposent de force au peuple qui pourtant a voté le contraire. L'union nationale est ce qu'il y a de pire. Eh bien voilà l'Italie est partie de dans ce qu'il y a de pire!"
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