L'avenir selon les salariés de PSA : "On va sauter de l'avion sans parachute"
En rejetant un recours des syndicats CGT et Sud, la justice valide pour le moment le plan de reclassement de la direction, prévu pour accompagner la fermeture du site d'Aulnay en 2014. Nous avions recueilli des témoignages d'ouvriers avant la décision.
Des employés de l'usine PSA Peugeot Citroën d'Aulnay-sous-Bois manifestent à Paris, le 18 mars 2013. (JACKY NAEGELEN / REUTERS )
"On peut être fiers de notre combat, fiers de nos trois mois de grève !" Perché sur une estrade, Jean-Pierre Mercier harangue une petite foule d'irréductibles, mercredi 24 avril. Le délégué CGT du site PSA d'Aulnay, voué à la fermeture, et une centaine de grévistes sont venus crier leurs revendications sous les fenêtres du siège parisien du constructeur automobile, où se déroule le conseil annuel des actionnaires. Fiers lorsqu'ils regardent en arrière, ces salariés en colère n'en sont pas moins inquiets lorsqu'ils s'interrogent sur l'avenir.
Le petit groupe, compact, marche d'un même pas jusqu'à la place de l'Etoile, à Paris. Le cortège s'engouffre dans le RER, direction l'usine d'Aulnay (Seine-Saint-Denis). D'ici quelques mois, certains d'entre eux auront fait un choix. D'autres auront subi une décision. Tous auront changé de vie : la SNCF, la RATP et Aéroports de Paris ont assuré qu'ils engageraient des anciens de PSA. L'entreprise ID Logistics, qui pourrait s'établir sur les lieux de l'usine, a aussi promis de recruter parmi les ouvriers. Enfin, plusieurs centaines d'employés devraient rejoindre d'autres usines PSA en région parisienne et en France.
Alors que la justice vient de trancher sur la validité de ce plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), les salariés font part à francetv info de leurs doutes et de leurs incertitudes sur ce qui les attend après la fermeture en 2014. ....
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