SOCIAL-ECO - le 27 Avril 2013
Portrait : Femme au bord de la crise de nerf
Notariat, logistique dans le cinéma, conseillère dans l’immobilier puis à l’ANPE… Véronique Sindian est aujourd’hui vendeuse de journaux. Passionnée mais asphyxiée par des factures qu’elle peine à honorer, elle survit dans sa boutique de 10 m2 en plein cœur de Paris.
« Il faut toujours avoir le sourire pour la clientèle, même quand ça va très mal » explique Véronique Sindian. Cette vendeuse de journaux s’est installée en avril 2012 près de la mairie du 10e arrondissement. Un lieu « vivant et cosmopolite » comme elle les aime. La commerçante a le pas nonchalant et trimballe son regard triste. Elle travaille 11h par jour... gratuitement.
Aussi quand il y a 2 jours une cliente a « osé » lui reprocher de « fermer trop tôt », elle a préféré « rentrer » sa colère. Tout en expliquant qu’elle « était absolument incapable de payer une nourrice et qu’il faut bien quelqu’un pour faire manger sa fille le soir ».
Aussi quand il y a 2 jours une cliente a « osé » lui reprocher de « fermer trop tôt », elle a préféré « rentrer » sa colère. Tout en expliquant qu’elle « était absolument incapable de payer une nourrice et qu’il faut bien quelqu’un pour faire manger sa fille le soir ».
Depuis qu’elle a repris ce fonds de commerce, il y a un an, Véronique n’a jamais réussi à se verser un salaire.
Son mari, ouvrier du bâtiment, la soutient comme il peut. Il la relaye occasionnellement. Mais il est occupé par plusieurs chantiers qui dégagent des revenus modestes sans lesquels ce couple ne « pourrait élever leur enfant correctement ».
En tant que travailleuse indépendante, si elle ne vend pas de journaux « elle doit continuer à payer ses charges ». Or elle ignore comment elle parviendra à payer l’URSAAF ce mois-ci. ...
Son mari, ouvrier du bâtiment, la soutient comme il peut. Il la relaye occasionnellement. Mais il est occupé par plusieurs chantiers qui dégagent des revenus modestes sans lesquels ce couple ne « pourrait élever leur enfant correctement ».
En tant que travailleuse indépendante, si elle ne vend pas de journaux « elle doit continuer à payer ses charges ». Or elle ignore comment elle parviendra à payer l’URSAAF ce mois-ci. ...
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