Le parlement grec a voté un nouveau plan de rigueur contre lequel la population s’est de nouveau mobilisée
Ce plan prévoit de nouvelles coupes budgétaires de 18 milliards d’euros jusqu’en 2016, condition à l’octroi d’un prêt de 31 milliards par la Troïka (BCE, UE et FMI). Il adopte entre autres la baisse de 3 à 25 % des retraites supérieures à 1 000 euros, disposition jugée inconstitutionnelle par la cour des comptes ; le retard de deux ans du départ légal à la retraite (de 65 à 67 ans), la réduction des salaires des fonctionnaires (suppression des treizième et quatozième mois, diminution de 27 % du salaire des hauts fonctionnaires), la dérégulation du marché du travail et des services, la diminution des prestations sociales et de santé, l’augmentation de taxes,…
L’adoption de ce plan s’est faite malgré une forte mobilisation de la population qui a répondu massivement à l’appel à une grève générale de quarante huit heures lancé par les deux syndicats du privé et du public. 100 000 Athéniens se sont massés devant le Parlement pour faire cesser cette escalade de mesures rigoureuses. La grève a paralysé le pays et la colère monte contre les mesures d’austérité qui fragilisent de plus en plus la population, d’autant qu’elles aggravent la situation : le chômage augmente (près de 25 % de la population active contre 12 % en 2010) et la dette aussi (189% du PIB contre 127 % en 2009).
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