Les professionnels de la santé, à Madrid, contre les privatisations et les coupes budgétaires
Ils s’opposent à la privatisation prévue de six hôpitaux et de 27 dispensaires sur 270, après une première marée blanche le 18 novembre et nombre d’occupations d’hôpitaux et de manifestations.
Des médecins disent manifester pour la première fois et ne plus voter pour le Parti Populaire, parti conservateur au pouvoir : « je pense que couper dans la santé est une honte ». Beaucoup craignent qu’avec la privatisation, la qualité des soins se dégrade. De nombreux manifestants pensent que c’est un « vol ». Pour cette infirmière d’un hôpital de Madrid, les cas les plus chers seront réservés à l‘hôpital public et les hôpitaux privés ne conserveront que ce qui est rentable.
Le « No » et la paire de ciseau, l’emblème de toutes les manifestations contre les plans décidés par la troïka.
La Région de Madrid est dirigée par le parti conservateur, le Parti Populaire, qui applique une politique de rigueur dans tous les domaines dont celui de la santé, pour réduire le déficit.
Ces coupes s’inscrivent dans la droite ligne de la politique de Mariano Rajoy qui prévoit des économies de 7 milliards d’euros dans la santé sur les 150 que son gouvernement juge nécessaires de réaliser en trois ans pour sortir les comptes du rouge et respecter les traités européens.
À l’issue de la manifestation, les professionnels de santé de la Région de Madrid se sont donné rendez-vous pour deux nouvelles manifestations dans la capitale les 16 et 19 décembre.
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