L’INSEE mesure l’impact négatif sur l’économie des politiques d’austérité
Il s’agit d’une moyenne. Si l’Allemagne ne perdra que 0,2 %, la France perdra 0,8 % et l’Espagne et l’Italie respectivement 1,3 % et 1,1 %.
En 2011, déjà, les politiques d’austérité avaient coûté 0,4 % du PIB à la zone euro.
À ces pertes, il convient d’ajouter celles qu’entraîne l’augmentation des taux d’intérêt des emprunts d’État des pays du sud de l’Europe, 0,9 % ou 1,4 % pour l’Italie et l’Espagne. Si la France et l’Allemagne peuvent emprunter à des taux peu élevés, c’est que leurs dettes publiques bénéficient d’un « statut de valeur refuge ».
L’INSEE définit le PIB (Produit Intérieur Brut) comme un « agrégat représentant le résultat final de l’activité de production des unités productrices résidentes ».
Une des manières de définir est de faire « la somme des emplois des comptes d’exploitation des secteurs institutionnels : rémunération des salariés, impôts sur la production et les importations moins les subventions, excédent brut d’exploitation et revenu mixte ». En d’autres termes, il s’agit de la production des richesses du pays. Quand cette production baisse, quand frappe la récession, la « rémunération des salariés » est touchée, ainsi que les impôts, ce qui justifie un recul des services publics.
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