Grève dans plusieurs régions de Tunisie, avant la grève générale du 13 décembre à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail
La décision a été prise suite à la violente attaque perpétrée mardi contre son siège social. Un porte-parole de l’UGTT a tenu le gouvernement responsable de cette « agression sauvage » et appelé à des poursuites judiciaires contre ses auteurs. Le syndicat demande la dissolution de la milice responsable de l’agression. Il entend porter plainte auprès du Bureau international du travail (BIT).
Quatre unions régionales ont d’ores et déjà décidé une grève générale dès aujourd’hui. C’est le cas à Sfax, deuxième ville du pays, où plusieurs centaines de citoyens et de militants s’étaient rassemblés hier matin devant le siège de l’Union régionale de l’UGTT pendant que sa commission administrative débattait des modalités de la réponse. Plusieurs milliers de personnes se sont de nouveau rassemblées ce matin et la grève est très suivie.
Le président d’Ennahda, mouvement qui fait partie de la coalition gouvernementale, a déclaré mercredi que L’UGTT est un « partenaire important dans le processus de développement et de paix sociale », mais que « l’appel de l’UGTT à la grève générale dans plusieurs régions du pays est un acte politique ». Il a ajouté que les ligues dont l’UGTT demande la dissolution sont « le produit et la conscience de la révolution tunisienne. »
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